Le MO Béjaïa, finaliste malheureux de la Coupe de la Confédération africaine de football, peine à retrouver ses marques en Ligue 1 Mobilis de football, occupant la position de lanterne rouge suite au match nul concédé vendredi à domicile face au MC Oran (0-0) dans le cadre de la 12e journée.
Confronté à des problèmes internes, le club béjaoui n'a pas réussi son "atterrissage" après avoir surfé sur l'euphorie d'une finale historique face à l'ogre congolais du TP Mazembe (aller 1-1, retour 4-1), à l'occasion de sa première participation internationale de son histoire.
D'aucuns prédisaient que les Crabes allaient investir dans leur excellent parcours en C3 pour aborder le suite du championnat avec plus de forces, mais il n'en fut rien, puisque le MOB n'arrive pas à amorcer son départ.
La sortie de l'entraîneur de l'équipe Nasser Sendjak, sur le départ, est venue compliquer la situation de la formation de la Soummam, plus que jamais dos au mur. "Les conditions ne sont pas réunies pour que je reste au MOB. Le nouveau président du club n'a même pas pris la peine de prendre attache avec moi. Cela m'inquiète.
On peut tout de même se rencontrer et se mettre autour d'une table pour discuter de la situation du club", avait déclaré Sendjak vendredi sur les ondes de la Radio nationale.
La destitution du président Zahir Attia lors de l'assemblée générale des actionnaires du club, remplacé par Farid Hassissen, confirme le malaise dans lequel se trouve le MOB qui représentait dans un passé récent un modèle de gestion.
Dans ce chaos, les joueurs du club, dont la plupart n'ont pas été régularisés financièrement, continuent de défendre les couleurs de l'équipe en espérant que les nouveaux responsables réagissent avant qu'il ne soit trop tard.
Avec une dernière place au classement (8 points), le MOB doit impérativement réussir son opération de remontée lors des quatre matchs en retard qu'il doit livrer à commencer par le déplacement à Médéa mardi, dans le cadre de la mise à jour de la 5e journée.
