Younes Ifticen a affirmé samedi que sa décision de démissionner de son poste d'entraîneur de l'ASO Chlef (Ligue 2 algérienne de football) était «irrévocable», refusant de continuer de travailler dans un club où il ne se sentait «pas en sécurité».
«Après réflexion, j'ai décidé de démissionner suite à l'agression subie à l'issue du dernier match à domicile face au Paradou AC (défaite 2-0).
J'ai failli être lynché.
Je ne peux pas continuer à travailler dans un milieu où je ne me sens pas en sécurité», a indiqué à l'APS Ifticen. L'ASO Chlef pointe à la 5e place au classement de la Ligue 2 avec 19 points, à six longueurs du leader, le Paradou AC. «J'ai transmis ma démission par courrier électronique au président du club, qui ne m'a pas encore répondu.
Mais je tiens à confirmer que ma démission est irrévocable.
Le moment est venu pour moi de céder ma place à un autre», a-t-il ajouté.
L'ancien sélectionneur de l'équipe nationale militaire a également justifié son départ par les «nombreuses fautes» commises par son équipe notamment lors des rencontres à domicile.
«C'est inadmissible qu'une équipe commette autant de fautes.
Au lieu de confirmer chez nous un succès décroché à l'extérieur, l'équipe tombe souvent dans ses travers, ce qui nous a coûté cher», a-t-il conclu.
