Monde

Vie politique en France : Quand Valls se fait gifler !

Publié par Cherbal E-M le 23-01-2017, 11h56 | 54
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Au moment où les candidats de la primaire de la gauche en France se préparent à affronter les urnes pour savoir qui sera le candidat à la prochaine échéance présidentielle,  les malheurs de Manuel Valls l’ancien premier ministre et néanmoins candidat, ciblé de tous,  s’accentuent.

Au moment où des sondages lui prédisent un sort scellé au second tour de la primaire, quelque soit le candidat en lice avec lui, il doit faire face à un fait divers anodin, mais, qui, relayé par les médias  prend une tournure toute autre. « Manuel Valls sort de la mairie de Lamballe, dans les Côtes-d'Armor.

En parfait candidat en campagne, il se livre volontiers à l’incontournable exercice du serrage de mains. Un jeune homme qui a tendu la main à l’ancien Premier ministre transforme alors son geste en gifle et crie : "Ici, c’est la Bretagne" », relate le site http://tempsreel.nouvelobs.com, lequel, comme tous les médias français ont pris l’affaire en main, lui donnant un effet d’amplification dont Valls se serait volontiers passé.

Les premiers commentaires ont porté sur le profil du jeune homme qui a commis l’acte que l’entourage de Valls à imprudemment qualifié de proche de ‘’l’extrême droite bretonne’’.

Les analystes de presse ainsi d’ailleurs que els services de sécurité qui ont arrêté le jeune homme n’ont trouvé aucun lien de cette nature, à tout le moins ont-ils évoqué sa proximité « avec la "mouvance nationaliste" bretonne qui revendique "la souveraineté du peuple breton », selon ce même site.

La classe politique française a été unanime pour dénoncer ce fait de violence, inacceptable pour tous les candidats de la gauche qui ont exprimé leur sympathie à l’ancien premier ministre.

Cela n’a pas empêché Valls d’aller au bout de sa visite et surtout de rebondir sur ce fait divers pour renforcer son positionnement  de candidat de la gauche. S’estimant attaqué  en  raison de sa stature de ‘’candidat qui peut gagner’’, il a réitéré que « rien, et surtout pas la violence, ne [l'] empêchera d'aller vers les Français ». 

Sur le  site capital.fr, Manuel Valls   affirme en effet être visé, « parce que je suis celui qui peut gagner, donc je ne me laisserai pas impressionner et je poursuivrai ma campagne pour gagner, pour faire gagner la gauche ».

Après quoi, il a indiqué qu’il allait porter plainte contre l’auteur de la gifle, Nolan L. agé de 18 ans expliquant qu’il compte bien « ne pas laisser passer un acte de violence. Je porterai plainte parce que c'est un coup. 

L'acte physique est violent, ce n'est pas comme la farine ». Une référence malheureuse à un précédent acte de violence  qui lui valu de la farine au visage, le 22 décembre dernier à Strasbourg. Interrogé par la presse, le père du jeune adolescent qui a levé la main sur l’ancien premier ministre dit ne pas connaître d’antécédents de violence à son fils, mais juste des sautes d’humeur en rapport  avec son adolescence ; il estime «  que c’est le fait de la proximité avec Manuel Valls qui a fait qu’il est passé à l’acte. Je sais que le système actuel ne lui convient pas. Maintenant, ce qui est fait est fait. Il va devoir assumer», déclare-t-il à la presse française.

Une tribune  mise en ligne le 18 janvier sur le site challenges.fr remet les faits dans leur contexte, en regrettant l’amplification faite par les médias à un acte qui aurait du rester dans le strict domaine des faits divers, généralement non portés à la connaissance du grand public.  « Mais il fallait habiller la valeur spectaculaire de l’image.

Lui donner un sens et une portée dépassant l’évidence. Il fallait qu’elle fût porteuse et révélatrice de l’état d’une société. Ce qu’elle n’est pas. Parce qu’à la fin des fins de la réflexion, on en revient toujours au même point : ce geste est celui d’un adolescent imbécile et ne révèle que l’imbécillité de l’auteur. Il ne dit rien. Il ne vaut rien. Il ne pèse rien.

En soi, il n’existe pas », conclut l’auteur de l’article, convaincu que le fait relève beaucoup plus d’une amplification médiatique que d’un geste socialement ou politiquement signifiant.

 

 

 

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