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Quand l’opposition consolide le constat des observateurs internationaux

Publié par Kamel Cherif le 20-04-2014, 19h21 | 31
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Le peuple algérien a voté et a choisi son président. Les observateurs étrangers ont noté le bon déroulement du scrutin, affirmant que l’opération de vote s’est déroulée dans la transparence et en toute démocratie.

Mieux encore, ceux qui ont dénoncé la fraude et contesté les résultats, ils l’ont fait en toute démocratie. C’est dire que cette élection est une victoire de la démocratie en Algérie. Elle a permis au candidat malheureux Ali Benflis de revenir sur la scène politique et d’activer. Il revient ainsi après une absence d’une dizaine d’années.

Cette élection a permis aussi aux adeptes du boycott de s’affirmer et d’activer. Cela pour dire que la démocratie en Algérie se porte bien. Ceux qui se sont inscrits dans l’opposition sont ainsi les meilleurs défenseurs de cette démocratie dans la mesure où ils animent la scène politique par leurs intenses activités.

Ils consolident le constat et les rapports des observateurs, lesquels ont souligné que le scrutin a été démocratique et n’ont pas constaté de dépassements ou autres irrégularités. L’élection présidentielle de 2014 intervient après les élections législatives et communales de 2012, s’inscrivant ainsi dans le prolongement des réformes politiques initiées par le Président Bouteflika en 2011.

De nouveaux partis politiques avaient pu voir le jour et prendre part à ces trois rendez-vous électoraux. Mieux encore, un de ces nouveaux partis a réussi à présenter un candidat à l’élection présidentielle, en l’occurrence Abdelaziz Belaïd du Front el Moustakbel qui a décroché la troisième place.  

Il serait, de ce fait, maladroit de considérer que les élections ont été entachées d’une fraude massive ou d’irrégularités, quand on sait que les malheureux candidats ont pu mener leur campagne électorale en toute démocratie et ont tous bénéficié des mêmes moyens et égards.

Les réformes politiques de 2011 ont permis aussi à tous ces candidats d’activer sur la scène politique en toute liberté. Quant au choix du peuple, il reste souverain dans la mesure où il a opté pour la continuité, à savoir la stabilité et la sérénité, chèrement recouvrées après qu’il eut vécu une décennie de feu et de larmes.

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