Coopération

M.Lamamra l’a affirmé : «La démocratie en Algérie n’est pas un slogan de campagne»

Publié par DKnews le 08-05-2017, 18h24 | 26
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« La presse en Algérie est l’une des «plus libres» dans sa sphère géographique »

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé lundi à Genève que la démocratie en Algérie «n’est ni un slogan de campagne ni un caprice d’intellectuels», faisant remarquer que la tenue régulière d’élections est «la parfaite démonstration» du pluralisme en Algérie.  

«La démocratisation en Algérie n’est ni un slogan de campagne, ni un caprice d’intellectuels.  La tenue régulière et dans les délais fixés d’élections libres et transparentes, la diversité de la composante du Parlement où sont représentés 36 partis et une vingtaine d’indépendants, le fonctionnement démocratique des institutions, le foisonnement de l’expression libre des opinions, le développement prodigieux du mouvement associatif sont la parfaite démonstration du pluralisme en l’Algérie», a-t-il expliqué dans sa déclaration introductive à la 27e session du mécanisme d’examen par les pairs du Conseil des droits de l’homme. 

Le ministre a illustré la réalité de ce pluralisme algérien par l’existence de 71 partis politiques agréés et de plus de 100.000 organisations non-gouvernementales, un nombre, a-t-il dit, «qui a progressé avec la mise en £uvre des dispositions de deux nouvelles lois à partir de 2012, contrairement à ce qui est rapporté par une littérature peu objective au sujet de présumées entraves à l’agrément d’associations». 

Il ajouté que les libertés syndicales sont exercées par 65 organisations et la tripartite, qui a tenu 20 rounds depuis son institution, a été l’occasion pour le patronat, les syndicats et le gouvernement d’examiner et de convenir de formules consensuelles pour préserver l’emploi, renforcer la protection sociale et améliorer la compétitivité, en somme favoriser le dialogue social. 

Les libertés de réunion et de manifestation ne sont pas des événements sporadiques pour les partis, les associations ou les syndicats.  Il s’agit d’une activité régulière qui reflète la vitalité de la vie démocratique. 

Toutes les régions d’Algérie connaissent une intense activité qui vise à mobiliser les militants ou les sympathisants autour de programmes et d’idées qu’ils partagent en commun, a-t-il témoigné, soulignant que les mesures qui s’appliquent, «à titre exceptionnel, à la manifestation sur la voie publique à Alger est liée à des considérations propres à la capitale». 

«L’Etat ne peut, en sa qualité de responsable de l’ordre et de la sécurité publics, se risquer à les autoriser lorsqu’il est avéré que leurs organisateurs ne remplissent pas les conditions qui concourent à leur déroulement pacifique et sans porter préjudice aux biens des personnes ou être la cible de visées terroristes», a expliqué le ministre d’Etat, faisant constater que les «tristes nouvelles que rapportent régulièrement les médias à travers le monde soulignent la pertinence de notre démarche».


L’Algérie «prête» à inviter des membres du CDH pour mesurer les réalisations en matière de droits de l’homme

«Il n’existe aucun lieu de détention en Algérie qui échappe à la loi ou soit hors de sa portée»

Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a indiqué lundi à Genève que l’Algérie est «prête» à inviter des membres du Conseil des droits de l’homme (CDH) pour mesurer les réalisations en matière de droits de l’homme. 

«Permettez-moi de saisir cette occasion pour annoncer que dans la volonté de transparence et son souci d’ouverture, le gouvernement algérien est prêt à formaliser aux titulaires de mandats du Conseil des droits de l’homme chargés des personnes handicapés, de l’indépendance des juges et avocats, des personnes âgées, de la solidarité internationale, des droits culturels et des effets de la dette extérieure sur la jouissance des droits de l’homme», a-t-il affirmé dans sa déclaration introductive à la 27e session du mécanisme d’examen par les pairs du Conseil des droits de l’homme.

 Pour le ministre d’Etat, cette nouvelle initiative «témoigne de la volonté du gouvernement algérien de poursuivre avec le CDH le dialogue pour permettre aux organes que vous avez mis e place de prendre des différentes réalisations en matière d’effectivité des droits de l’homme». 

Toutefois, a-t-il fait savoir, le gouvernement algérien «continue de s’interroger sur le bien-fondé de certaines requêtes, motivations qui les sous-tendent et de l’insistance que formulent certaines parties pour les voir aboutir», soulignant qu’il considère de telles demandes de visites inopportunes, au vu du nombre dérisoire, voire insignifiant, des allégations y afférentes et pour lesquelles des réponses documentées ont été apportées en leur temps». 

Le ministre d’Etat a rappelé que l’Algérie a lancé une série d’invitations à nombre de mécanismes du CDH, précisant que sur les sept invitations, cinq se sont concrétisées.

Elle a également donné son accord de principe, en décembre 2013, pour une visite d’information au Groupe de travail sur les disparitions forcées, a-t-il ajouté, signalant qu’à ce jour, trois séances de travail ont été réalisées. 

«Nous envisageons de reprendre contact avec ce dernier après l’échéance des élections locales, prévue durant l’automne prochain, pour convenir des termes de référence de cette visite et du modus operandi en la matière. 

Il a rappelé, à cette occasion, que l’Algérie est signataire des principaux traités universels et régionaux de droits de l’homme.

Partie à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, elle a ratifié en septembre 2016 le Protocole de Maputo relatif aux droits de la femme en Afrique ainsi que la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, a-t-il poursuivi, précisant qu’elle a déposé de nombreux rapports qui font l’objet d’examen par les organes de surveillance compétents.

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