Cinq Kenyans et 67 Somaliens sont rentrés dans leurs pays après avoir été expulsés des Etats-Unis pour «séjour irrégulier», rapportent des médias. La police et les autorités de l'immigration ont indiqué qu'un avion privé transportant les 72 expulsés avait atterri vendredi matin à l'aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi.
Les responsables kenyans ont expliqué que les expulsions s'inscrivaient dans le cadre des opérations menées actuellement aux Etats-Unis contre l'immigration irrégulière. Il s'agit du deuxième groupe d'immigrés expulsés des Etats-Unis en cinq mois.
En janvier, des responsables kenyans avaient déjà indiqué avoir été informés de l'expulsion de deux ressortissants kenyans et de 90 Somaliens renvoyés dans le pays le 26 janvier. Ce pays d'Afrique de l'Est a également souligné que la récente expulsion des Somaliens et des Kenyans n'était en aucun cas liée à l'opération contre l'immigration irrégulière lancée par le nouveau gouvernement.
Les expulsés ont déclaré avoir été arrêtés et placés dans des centres de rétention pendant une certaine période dans différentes villes américaines pour des raisons allant du rejet de leur demande d'asile à des délits.
Le président Donald Trump a signé plusieurs décrets, dont l'un interdisait temporairement à la plupart des réfugiés d'entrer sur le sol américain et suspendait la délivrance de visas aux ressortissants de Syrie et de six autres pays du Moyen-Orient et d'Afrique, à savoir l'Iran, l'Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen.
Ce décret a toutefois été bloqué par un juge américain, qui a jugé anticonstitutionnelle l'expulsion des détenteurs de visas ou des réfugiés visés par ce décret. La décision du juge empêche l'expulsion des personnes arrêtées en vertu du décret.
