Société

Niger : Le bilan de l'épidémie de l'hépatite E dans la région de Diffa s'élève à 30 morts

Publié par DKnews le 28-05-2017, 14h22 | 24
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Une épidémie d'hépatite E qui touche depuis près de trois mois, la région de Diffa (extrême sud-est du Niger), a fait 30 morts sur un total de 664 cas confirmés au 23 mai dernier, selon un nouveau bilan publié par le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) à Niamey, sur son site. 

Le précédent bilan annoncé en avril dernier par le ministère nigérien de la Santé faisait état de 25 morts sur un total de 86 cas déclarés, dont la majorité des patients sont des femmes enceintes.

La région de Diffa accueille depuis près de trois ans quelque 300.000 déplacés du Niger et du Nigeria qui ont fui les attaques du groupe terroriste Boko Haram, basé dans le nord du Nigeria.

Dès le début de cette épidémie, l'Etat du Niger et ses partenaires (OMS, MSF, UNICEF) ont notamment activé des comités de gestion des épidémies au niveau national et régional, mis en oeuvre un plan de contingence des urgences des épidémies au niveau de la région de Diffa, lancé une investigation préliminaire par le district sanitaire de Diffa et assuré la prise en charge gratuite des malades.

Une sensibilisation de la communauté pour un recours précoce aux soins et une investigation plus approfondie composée de tous les ministères concernés, avec l'appui des partenaires financiers et techniques, font également partie des mesures engagées.

L'hépatite E, selon le ministre nigérien de la Santé, Illiassou Maïnassara, est une maladie du foie qui se transmet le plus couramment par la consommation d'eau contaminée par les excréments humains et les mains sales. Elle se manifeste par une fièvre, des maux de tête, des vomissements, une jaunisse, des douleurs abdominales associées à une perte d'appétit, des douleurs au bas-ventre chez les femmes enceintes.

Il a, à toutes les occasions, appelé à la population à plus de vigilance face aux symptômes de la maladie et à se rendre dès leur apparition dans un centre de santé le plus proche pour y recevoir un traitement.

Le ministre avait assuré en avril dernier que la situation était sous contrôle dans la région.

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