Au moins 338 victimes de la traite des êtres humains ont été recensées depuis le début de l'année par l'Observatoire National pour la Lutte contre la Criminalité Transnationale (OLCT, où est ton frère ? ) au Burundi.
«Depuis janvier jusqu'au mois d'août 2017 (...), Au moins 338 victimes sont tombées dans les mains des trafiquants (...) dont 134 ont été interceptées sur le chemin du trafic et remises à leurs familles d'origine», a déclaré mercredi sur les ondes de la Radiotélévision nationale le président et représentant légal de cette ONG locale, Prime Mbarubukeye, à l'occasion de la commémoration de la Journée Internationale du Souvenir des Victimes de la Traite Négrière et de son Abolition célébrée le 23 août de chaque année.
Il a ajouté que plus de six condamnations pénales ont eu lieu dans les différents cours et tribunaux du pays et que les victimes de ce trafic sont essentiellement des femmes, des enfants et des travailleurs domestiques.
Le président de l'ONG a salué les efforts consentis par le gouvernement du Burundi allant dans le sens d'alléger la souffrance de son peuple et lui a demande de faire encore plus, notamment de promouvoir «une migration de travail sûre, légale et équitable, du Burundi vers le Golfe, en renforçant la voie du recrutement éthique entre les deux régions comme cela ressort des recommandations issues des assises qui se sont tenues très récemment à Nairobi en juillet dernier».
Il a appelé également le gouvernement à «prendre en main la question des chômeurs», et à mettre sur place «un fonds de soutien aux bons projets de chômeurs réunis en association afin d'aider les jeunes à ne pas continuer à nourrir de fausses illusions conduisant parfois à l'impasse et au suicide de l'autre côté de la Méditerranée».
La Journée Internationale du Souvenir des Victimes de la Traite Négrière et de son Abolition a été initiée en 1998 par l'UNESCO en souvenir des millions de victimes qui ont succombé à travers les âges, et pour marquer le triomphe de la liberté sur l'esclavage et la barbarie humaine.
