L'utilisation de l'outil informatique pour le retrait des documents d'état-civil sera généralisée, à partir de la première semaine de mai prochain, à 14 antennes de la commune de Mostaganem, a-t-on appris mardi auprès du président d'APC.
M. Belmiloud Mohamed Abdelkader El Mansour a déclaré à l'APS que les services d'état-civil ont été dotés dernièrement de trente ordinateurs et d'équipements informatiques sophistiqués et les antennes communales sont raccordées au réseau de fibres optiques, ce qui permettra de délivrer rapidement les documents administratifs et satisfaire un grand nombre de demandes.
Le P/APC a également souligné que cette opération, qui a coûté plus de 30 millions DA, s'inscrit dans le cadre de la modernisation de l'administration et de l'amélioration du service public et contribuera à diminuer la pression sur le service d'état-civil. Ainsi, les administrés pourront retirer des extraits d'actes de naissance et autres documents dans quelques petites minutes, une fois que les services d'état-civil s'en passent de la délivrance manuscrite qui comporte parfois des erreurs. En prévision de l'utilisation de l'outil informatique, les agents des 14 antennes communales ont bénéficié d'une session de formation et de recyclage de trois jours, selon la même source.
A rappeler que le service d'état-civil au siège de l'APC de Mostaganem avait adopté cette nouvelle méthode depuis 2013 réalisant un retrait d'une moyenne de 4.000 documents en langue arabe et 100 en langue française par jour, en plus de la satisfaction de 640 demandes hors wilaya, selon le même responsable. En outre, une entrée et un guichet sont réservés aux personnes aux besoins spécifiques et âgées. Une nouvelle antenne sera ouverte à hai «Derb» au début du mois prochain, consacrée au service électoral et à la légalisation des documents pour atténuer la pression sur le siège de l'APC, a-t-on encore annoncé.
Contrat de travail aidé: 3.000 postes créés depuis 2010
Trois mille postes de travail ont été créés depuis 2010 à Mostaganem dans le cadre de la formule contrat de travail aidé (CTA), a-t-on appris mardi du directeur de wilaya de l’emploi, en marge d’une journée d’information sur le CTA et le contrat formation-intégration. Le nombre de postes créés depuis 2010, dans le cadre de cette première formule, est passé de 52 à 3.000 postes au niveau des différentes entreprises économiques, et ce, «grâce aux actions de sensibilisation, initiées par les services de la direction de l’emploi et l’agence de wilaya de l’emploi», a indiqué M. Benzohra Dine.
Pour ce responsable, le secteur économique constitue la seule voie à même de permettre de résorber le chômage, rappelant que l’Etat prend en charge la rémunération des bénéficiaires qui disposent d’un salaire allant de 8.000 à 12.000 dinars par mois, durant trois années renouvelables, pour les diplômés universitaires et les techniciens supérieurs.
Les jeunes sans formation perçoivent durant un an, un salaire mensuel de 6.000 dinars. De son côté, le directeur de wilaya de l’agence de l’emploi, Hamiani Mohamed Toufik, a précisé que la formule formation-intégration est mise en application depuis ce mois d’avril. Elle est destinée pour répondre aux besoins des entreprises productrices, comme celles de la construction et des travaux publics. Cette nouvelle formule concerne les jeunes n’ayant aucune formation, âgés de 18 à 35 ans.
Les bénéficiaires perçoivent un salaire mensuel de 6.000 dinars par mois durant une année, non renouvelable. Cette journée d’information a vu la participation des représentants des secteurs de l’emploi, de la formation professionnelle, des assurances sociales, du patronat et des entreprises économiques locales, en plus de bénéficiaires de CTA.
