La prévention routière et la sécurité des travailleurs sur les chantiers étaient les principales questions traitées lors d’un séminaire organisé à Alger organisé par la Société algérienne des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL).
C’est à l’occasion de la journée mondiale de la « sécurité et de la santé au travail », que la SEAAL a organisé, hier, en collaboration avec ses parties prenantes une rencontre sue « la prévention de la santé et la sécurité ».Les thèmes principaux choisis pour cette journée étaient la prévention routière et la sécurité des chantiers en fouille ouverte et la prévention des risques d’éboulement.
Plusieurs intervenants se sont relayés la parole durant les deux jours de ce séminaire pour communiquer et sensibiliser sur les dangers liés au travail sur les routes et les chantiers.Le directeur général de la SEAAL, Jean Marc Jahan a insisté sur l’importance de la formation des travailleurs sur les risques liés au travail sur les chantiers et les mesures à prendre pour minimiser les dangers.
Il a expliqué à ce propos que plusieurs cycles de formation avaient été organisés par son entreprise pour former des agents de la sécurité et du contrôle.Le directeur de la SEAAL a dit dans ce sens que les accidents en tout genre avaient diminué de moitié au sein de l’entreprise depuis six ans.
Renforcer la prévention par des formations Dans le même contexte, le chef de département hygiène et sécurité de la SEAAL a rappelé quelque mesures à prendre pour les chauffeurs et les travailleurs sur chantier, comme le port de combinaisons adaptées, le respect de la distance de freinage, de la vitesse recommandée, le balisage des chantiers et le respect des consignes de sécurité dans les chantiers en fouille ouverte.
Pour M. Kouri, la généralisation des campagnes de prévention et des formations des travailleurs réduirait considérablement la fréquence des accidents et leurs gravités.Pour sa part, le chef de la mission de la direction des transports d’Alger, Mohamed Hammadi a noté que les sanctions envers les conducteurs imprudents et inconscients avaient été durcies afin d’inciter les conducteurs au respect du code de la route.
Il a fait savoir que durant l’année 2013, 5000 à 6000 sanctions et retraits de permis avaient été appliqué à cause du laisser-aller des chauffards et usagers de la route.M. Hammadi a souligné toutefois une légère baisse dans les accidents de la circulation comparativement aux années précédentes.
Le président de l’association Tarik El Salama, Mohammed Lazouni a quant lui privilégié l’éducation aux sanctions, expliquant qu’après le paiement des amandes, les chauffards refont les même délits.
Il a préconisé par ailleurs de créer des cellules de veille routières dans toutes les grandes entreprises et d’encourager les bons conducteurs avec des primes mensuelles.
