Le tribunal de Hadjout (W.Tipasa) a prononcé lundi une peine de cinq (5) années de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 da, à l’encontre d’un juge d’instruction poursuivi pour corruption, a-t-on appris de sources judiciaires. Se référant à l’article 25 de la Loi relative à la lutte contre la corruption, le tribunal de Hadjout a prononcé, dans une audience publique, une peine de cinq (5) années de prison ferme assortie d’une amende de 50.000 da, en plus d’un dinar symbolique au profit de la partie civile lésée, à l’encontre d’un juge d’instruction poursuivi pour avoir reçu un pot de vin et des privilèges sans y ouvrir droit, a-t-on expliqué.
Le procureur de la République prés le parquet de Hadjout avait requis la peine maximale, soit 14 années de prison ferme contre le prévenu, qui a rejeté toutes les accusations retenues contre lui, arguant que toute l’affaire est un complot ourdi contre lui.
Cette affaire remonte à mars dernier, lorsque l’avocate Y.Y relevant du barreau de Blida, a introduit une plainte auprès de la Cour de Tipasa, dans laquelle elle a accusé un juge d’instruction de la première chambre prés le tribunal de Koléa, de lui avoir exigé une somme de 350.000 da, en contrepartie de l’obtention d’une nullité de citation au profit de son mandant, dans une affaire de faux et usage de faux.
Suite à quoi une souricière a été posée au juge d’instruction, qui fut arrêté en flagrant délit de réception d’un pot de vin dans son bureau, sis au siège du tribunal de Koléa.