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Conférence de presse hier du sélectionneur de l’EN Rabah Madjer : «J'ai les compétences qu'il faut pour diriger les Verts»

Publié par DKnews le 20-10-2017, 17h25 | 58
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Le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football, Rabah Madjer, s'est défendu jeudi en affirmant qu'il disposait «des diplômes et compétences» requis pour diriger les Verts et qu'il ne s'était jamais éloigné du monde du football malgré son absence des bancs durant 11 années.

«J'ai déjà entraîné la sélection nationale par le passé, en plus des clubs d'Al-Sadd et d'Al-Wakra au Qatar. Je dispose d'un diplôme d'entraîneur délivré par la FAF, un autre par le ministère de la Jeunesse et des Sports et d'un diplôme délivré à l'issue d'une session de formation à Clairefontaine (France) signé par l'ancien sélectionneur de France Aimé Jacquet.

Je sais que je ne fais pas l'unanimité et que je fais l'objet de critiques sur ma désignation mais je ne prête pas trop attention à ces choses.

Je suis assez fort pour accepter ces critiques», a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger).

L'ancien joueur du FC Porto a remplacé mercredi l'Espagnol Lucas Alcaraz que la Fédération algérienne de football (FAF) a écarté pour mauvais résultats.

«Même si ma dernière expérience en tant qu'entraîneur remonte à 2006, je n'ai jamais été loin du monde du football du fait que j'ai été consultant à la télévision pendant plusieurs années, analysant notamment les matchs des grands championnats européens.

Les studios de télévision m'ont beaucoup appris et je pense que cela ne va nullement constituer un handicap en vue de ma nouvelle mission avec la sélection», a-t-il ajouté.

Appelé à revenir sur ses deux expériences avec les Verts, Rabah Madjer a affirmé qu'il avait souvent connu des problèmes qui ne lui ont pas permis de mener à bien sa mission.

«En 1994, j'ai été chargé de gérer la sélection, j'avais juste 32 ans et j'avoue que j'ai fait des erreurs. Je suis revenu en 2001 avec un objectif à moyen terme. A chaque passage, j'avais connu beaucoup de problèmes qui m'ont perturbé dans mon travail.

On m'avait mis des bâtons dans les roues, je ne suis pas le genre de personnes qui accepte qu'on lui impose tel ou tel joueur.

Lors de mon dernier passage (2001-2002) j'avais effectué un gros travail mais malheureusement je ne suis pas allé jusqu'au bout», a-t-il regretté, assurant qu'il n'avait «aucune revanche à prendre».
Et d'enchaîner : «Je peux réussir comme je peux échouer, l'erreur est humaine. Maintenant, je dois capitaliser ma précédente expérience pour essayer de rebâtir sur de bases solides cette équipe nationale», a-t-il conclu.

L'ancien joueur du FC Porto dirigera son premier match avec les Verts le 10 novembre prochain lors de la réception du Nigeria au stade de Constantine dans le cadre de la 6e et dernière journée (Gr. B) des qualifications du Mondial 2018.

Rabah Madjer (86 sélections/ 28 buts) compte deux passages sur le banc des Verts (1994-1995 et 2001-2002), dirigeant notamment les Verts lors de la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2002 disputée au Mali.

«Il n'y aura pas beaucoup de changements face au Nigeria»

L'effectif de la sélection algérienne de football qui affrontera le Nigeria le 10 novembre à Constantine dans le cadre des éliminatoires du Mondial-2018, ne connaîtra pas beaucoup de changements, a indiqué jeudi à Alger le nouvel entraîneur national, Rabah Madjer.

«Je vous le dis aujourd'hui, il ne faut pas s'attendre à beaucoup de changements contre le Nigeria, on n'a pas assez de temps pour le faire.

Mais ce qui est sûr, c'est qu'on devra faire confiance au joueur local pour le réhabiliter, il n'y aura pas de différence entre les locaux et les professionnels», a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa.

L'ancien joueur du FC Porto a remplacé mercredi l'Espagnol Lucas Alcaraz que la Fédération algérienne de football (FAF) a écarté pour mauvais résultats.

«L'équipe traverse une grave crise»

La sélection algérienne de football, éliminée de la course à la qualification au Mondial-2018, traverse une «grave crise» et «a besoin de changement», a estimé jeudi à Alger le nouveau sélectionneur national, Rabah Madjer.

«La sélection traverse une grave crise. Ce changement est nécessaire et je l'espère sera en bien. Ma mission sera difficile mais pas impossible. Il y a un bel avenir qui nous attend», a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa.

L'ancien joueur du FC Porto a remplacé mercredi l'Espagnol Lucas Alcaraz que la Fédération algérienne de football (FAF) a écarté pour mauvais résultats.

Les demi-finales de la CAN-2019, l'objectif assigné par la FAF à Madjer

La fédération algérienne de football (FAF) a assigné au nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football Rabah Madjer l'objectif principal de mener les Verts aux demi-finales de prochaine Coupe d'Afrique des nations CAN-2019, dont la phase finale aura lieu au Cameroun.

«Je me suis entendu avec le président de la FAF Kheïreddine Zetchi sur l'objectif de mener l'équipe nationale au dernier carré de la CAN-2019 au Cameroun, dans le cas où cet objectif sera atteint mon contrat sera automatiquement prolongé», a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints, Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa.

«Aucun joueur ne sera marginalisé»

Le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale de football, Rabah Madjer, s'est présenté jeudi comme un «rassembleur» en affirmant qu'il ne marginaliserait aucune joueur dans l'objectif de «rebâtir la sélection sur des bases solides».

«Avec moi, aucun joueur ne sera marginalisé, qu'il soit local ou bien évoluant à l'étranger.
J'insiste sur le profil idéal du joueur capable de donner un plus, peu importe où il joue, l'essentiel c'est qu'il a des qualités», a déclaré Madjer, accompagné de ses deux adjoints Meziane Ighil et Djamel Menad, lors d'une conférence de presse au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger).
Rabah Madjer (58 ans) succède à l'Espagnol Lucas Alcaraz, dont le contrat a été résilié par la Fédération algérienne de football (FAF) pour mauvais résultats.

«L'objectif dans l'immédiat est de remobiliser les troupes vu que le moral a été lourdement affecté suite aux derniers mauvais résultats concédés. Avec mon staff, nous allons tenter de provoquer le déclic psychologique recherché pour pouvoir aller de l'avant», a-t-il ajouté.

L'ancien joueur du NA Hussein-Dey et du FC Porto (Portugal) n'a pas caché son ambition de revaloriser le joueur local dans son projet sportif.

«C’est vrai que je préfère donner l’occasion au joueur local mais cela ne veut nullement dire que je vais écarter les joueurs professionnels. Des joueurs tels que Brahimi, Mahrez ou encore Feghouli ont tout donné pour la sélection et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va leur tourner le dos», a expliqué Madjer. Et d'enchaîner : «Je ne vais pas faire de révolution et chambouler l'équipe.

Il faudra être très intelligent dans la gestion du groupe par rapport à l'âge. Le remplacement d'un joueur par un autre doit se faire sans le sentir. J'ai suivi la sélection, je connais ses points faibles et ses points forts».


Un entraineur local à la tête des Verts, 76 mois après

La nomination officielle, jeudi, de Rabah Madjer, aux commandes techniques de la sélection algérienne de football marque le retour du coach local au-devant de la scène des Verts après plus de six ans de «domination» des techniciens étrangers.

Le 3 juin 2011, l’équipe nationale avait lourdement chuté à Marrakech contre son homologue marocaine (4-0), une défaite l’ayant mis hors course dans les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations de 2012, et aussi sonné le glas à son entraineur de l’époque, Abdelhak Benchikha.

En fait, Benchikha n’est resté en poste que quelques mois, lui, qui avait succédé à Rabah Saâdane, ‘’lâché’’ par la Fédération algérienne de football trois mois après la participation des Verts en Coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud.

Depuis l’éviction de Benchikha, ils étaient cinq entraineurs étrangers, précisément des Européens, qui se sont succédés à la barre technique du «Club Algérie». D’abord, il y a eu l’arrivée du Bosnien, Vahid Halilhodzic.

Cet ancien attaquant du Paris Saint Germain, a réussi à marquer les esprits des sportifs algériens grâce notamment à son parcours avec les Verts en Coupe du monde de 2014 au Brésil, en parvenant à les qualifier, pour la première fois dans l’histoire du sport roi dans le pays, aux huitièmes de finale de l’épreuve planétaire.

Halilhodzic va néanmoins laisser tout le monde sur sa faim en déclinant la proposition que lui avait faite l’instance fédérale pour prolonger son contrat, cédant sa place au Français Christian Gourcuff, qui, lui, va vivre une expérience d’une année et demie en Algérie avant de jeter l’éponge en fin mars 2016.

Depuis, ils seront trois entraineurs du Vieux Continent à défiler à la barre technique de l’équipe nationale en l’espace d’un peu plus d’une année, en l’occurrence, le Serbe Milovan Rajevac, le Belge Georges Leekens et enfin l’Espagnol, Lucas Alcaraz.

Une instabilité qui a tout simplement couté cher à la sélection algérienne, précocement éliminée des qualifications pour le Mondial-2018 en Russie, et qui a chuté d’une manière vertigineuse dans le classement de la Fédération internationale de football (Fifa) pour se retrouver à la 67e place.

C’est dans cette conjoncture difficile que Madjer, assisté de deux autres techniciens du cru, à savoir, Meziane Ighil et Djamel Menad, débutera sa troisième expérience à la barre technique de l’équipe nationale.

«Outre notre ambition de remettre l’équipe nationale sur rails, nous voulons aussi réhabiliter le technicien local» , a lancé Ighil lors de la conférence de presse animée jeudi par le nouveau staff technique national.

Le 10 novembre prochain, l’équipe nationale, version Madjer-Ighil-Menad, effectuera son premier examen face au Nigeria à Constantine dans le cadre de la sixième et dernière journée des éliminatoires du Mondial-2018.

Un rendez-vous, certes sans enjeu (le Nigeria étant déjà qualifiée), mais sur lequel Madjer et ses assistants tablent énormément pour entamer de la meilleure manière leur double pari.

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