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Les quotidiens de la presse nationale paraissant samedi ont largement commenté les résultats des élections locales présentés vendredi par le ministre de l'Intérieur soulignant que cette joute était le signe de «la construction démocratique» et que c'est «l'heure du vrai changement».
«L'heure de vrai changement?», s'est interrogé en Une l'Expression, notant que «le verdict de l'urne est tombé hier pour planter le décor d'une scène politique avec une nette recomposition».
Le même quotidien a ajouté que cette «reconfiguration politique donnera lieu à une nouvelle forme de gestion au niveau local dans un contexte de crise et surtout avec un nouveau personnel politique: près de 60% des élus sont âgés entre 30 et 50 ans et 62% d'entre eux ont un niveau universitaire» .
«Les élections locales ne bouleversent pas la scène politique» titre en Une le Soir d'Algérie, relevant que «le processus électoral devant déboucher au choix des membres des Assemblées communales et de wilaya n'auras, comme attendu, pas bouleversé la scène politique».
Pour ce quotidien, «la dualité FLN-RND a sans surprise survécu. Le FLN s'impose une nouvelle fois comme la première force politique suivi du RND, formation dont est issu le premier ministre. Mais l'enjeu de l'élection est ailleurs. Il s'agit de sonder une opinion nationale dans un contexte de crise mais surtout en perspective d'une élection plus décisive, celle de 2019».
Pour sa part, La Nouvelle république a indiqué que «le vote sanction des partis jusque là défaillant, dans les conditions où se sont déroulés globalement le choix des candidats, par des commissions généralement inaptes, illégitimes, ou carrément au service d'intérêt occulte, n'a pas eu lieu».
De son côté, Horizons a indiqué dans son éditorial intitulé «Construction démocratique», que l'Algérie a «vécu jeudi dernier un événement d'une importance politique indéniable», soulignant que «c'est un rendez-vous qui a fait sortir ville et village de leur torpeur. Des candidats dont beaucoup de jeunes et de femmes, sont allés à la rencontre de leur concitoyens pour exposer leurs visions dans le respect mutuel, même si décocher quelque+flèches+ ça et là à l'adversaire est de bonne guerre».
Pour sa part, Liberté a relevé dans son éditorial que «moins d'électeurs se sont déplacés au centre de vote. Erreur. Ceux qui pensent que les élections locales sont un rendez-vous peu important se trompent lourdement», ajoutant que «la commune est la structure de base de l'organisation d'un pays dont elle constitue un démembrement primordial».
Le journal El Khabar, quant à lui, a relevé que le taux de participation à ces élections «n'a pas changé» au terme de trois scrutins successifs, soulignant néanmoins une «percée» du RND et le «retour» du FFS, ajoutant que les bulletins nuls étaient enregistrés «fortement».
Pour sa part, El Massa a relevé que les Algériens avaient choisi leur représentants au niveau local dans une «ambiance de fête démocratique», donnant une «belle leçon à ceux qui doutent» , car l'enjeu selon ces derniers était d'enregistrer un taux d'abstention dépassant les prévisions pour ainsi «semer le désespoir», mais «les résultats n'ont pas été conforme à leurs pronostics».
El Chaab a indiqué, quant à lui, dans son éditorial intitulé «les locales 2017, le service public est une priorité», que ce scrutin était «un autre rendez-vous important» pour le pays, permettant à travers ses résultats d'avoir une «feuille de route» pour les 5 prochaines années pour la prise en charge des préoccupations du citoyen.
Le même journal a noté «la surprise» créée par le Front El Moustakbel , en réalisant un score de 71 sièges aux Assemblées populaires communales, évoquant les propos du président de cette formation politique qui a souligné que son parti allait s'atteler à plus de travail pour convaincre le maximum de citoyens pour les faire adhérer à son programme.
Le journal El Chourouk a relevé dans son éditorial que le premier et ultime enjeu de ce scrutin, le dernier avant les présidentielle de 2019, était de garantir une participation se situant à un tiers du corps électoral et une large participation des partis, notant que c'est ce qui a été assurée notamment de la part de l'opposition.