Le développement de l’activité physique adaptée et sa promotion dans les centres spécialisés était à l’ordre du jour d’une journée d’étude organisée par la fédération algérienne handisport (FAH), samedi à l’hôtel El Mehdi de Staouéli (Alger).
« Cette journée à laquelle a été conviée plusieurs acteurs, avait pour objectif de faire découvrir l’activité sportive adaptée, cerner ses problèmeset essayer de trouver un consensus commun, sur les moyens permettant son développement», a indiqué le responsable de la Direction de développement et formation de la FAH, M. Kamel Benhabiles, initiateur de la journée.
Outre les éducateurs représentants les wilayas d’Alger, Boumerdes, Blida et Tipaza, la journée a enregistré la participation d’un représentant du ministère de la Solidarité et de la famille, ainsi de deux experts algériens exerçant en France, ainsi deux anciens présidents de la FAH (Sid Ahmed El Asri et Noureddine Boutiba). Les présents ont relevé, avec un grand regret, l’absence du représentant du Ministère de la jeunesse et des sports (MJS).
Les différents intervenants ont mis l’accent sur l’obligation de définir la pratique des activités sportives adaptées, faire connaitre le cadre juridique et l’environnement dans lequel ces activités doivent être organisées.
Les initiateurs ont tenu à s’appuyer sur l’expérience et le modèle des sports adaptés appliquée en France, en invitant deux experts algériens expatriés, Faouzi Berchi et Brahim Benamraoui (Doctorats en sports spécialisés) qui ont, dans leurs exposés, présenté l’expérience de la fédération française des sports adaptés, dans laquelle ils travaillent, à partir du chapitre organisationnel et fonctionnel des centres spécialisés.
D’autres intervenants ont mis l’accent sur la nécessité de réactiver les activités de la commission du sport adapté pour le lancement du sport aux centres spécialisés, crée en 2011. Cette commission comprend des représentants de la FAH, de la solidarité nationale, de l’enseignement supérieur et du ministère de la Jeunesse et des sports. «C’est la solution de tous les problèmes du sport adapté. Sa réactivation permettra à coup sûr de mettre en place un programme de développement et de massification adéquat dans les centres spécialisés, en touchant tous les types d’handicapé», a assuré l’ex-président de la FAH, M. Sid Ahmed El-Asri.
