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Jijel: La ville de Taher, berceau de Ferhat Abbas, de plain-pied dans la bataille du développement

Publié par Dknews le 05-05-2014, 15h03 | 619
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La ville de Taher, un chef-lieu de daïra situé à 20 km de Jijel, entend, selon son premier magistrat, entrer de plain-pied dans la bataille du développement pour être digne du plus illustre de ses enfants, le regretté Ferhat Abbas, premier président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

A quelques jours de la commémoration du 69e anniversaire des massacres du 8-Mai-1945, perpétrés par le colonisateur français pour réprimer dans lesang le cri de liberté lancé par le peuple algérien à l’instigation des Amis du manifeste et de la liberté (AML) de Ferhat Abbas, cette coquette agglomération veut donner l’image d’une ville tournée vers l’avenir et offrir à ses 78 000 habitants un meilleur cadre de vie.

Le président de l’assemblée populaire communale (APC), Hafid Boumahrouk, cite d’emblée l’effort déployé pour fluidifier la circulation automobile dans cette cité en pleine expansion. Il fait état dans ce contexte de la «réactivation» du projet de création d’un tunnel pour desserrer l’étau du trafic.
D’une longueur de 110 m pour 500 m de large, cet ouvrage qui a nécessité une enveloppe financière de quatre cents (400) millions de dinars, permettra de décongestionner la circulation automobile.
«L’étude est finalisée et le projet sera lancé en réalisation très prochainement», a indiqué à l’APS M. Boumahrouk, précisant que cet ouvrage sera habillé de pierre de taille, un «matériau noble qui devrait donner de l’allure à l’ouvrage», soutient-il. 

Dans le même ordre d’idée, la commune projette de réaliser un jardin public sur le site de l’ancien siège du tribunal, dans le cadre de l’embellissement de cette agglomération populeuse. Une vingtaine d’arbres ainsi que des lampadaires stylisés agrémenteront cet endroit, en même temps que des panneaux électroniques destinés à informer les citoyens sur l’actualité communale et les réunions des édiles communaux, ce qui constituerait «une première», a encore ajouté M. Boumahrouk. Le premier magistrat de la ville affirme que la ville de Taher «entame une nouvelle mue, avec une nouvelle vision» pour la «débarrasser des vieux stéréotypes dont elle a été longtemps affublée, à tort».
De plus, cette cité est l’une des rares agglomérations de la wilaya de Jijel à avoir innové en matière de communication en étant parmi les premières à mettre en service un site internet qui permet aux citoyens d’être constamment informés de la vie de leur localité.

Ce site «fait l’objet de 4 000 visites par jour», a précisé fièrement M. Boulahrouk, faisant part de la détermination de l’assemblée à «s’ouvrir davantage sur la société».En matière de qualité de vie, les autorités locales ont lancé une cinquantaine de projets relatifs, notamment, au raccordement au réseau du gaz naturel de plusieurs quartiers, à la réhabilitation d’immeubles et de vestiges historiques, à l’assainissement, à l’alimentation en eau potable (AEP) et à la lutte contre les constructions illicites bâties sur des terres agricoles ou encore à la récupération des poches foncières appartenant à la commune.

L’APC a également fixé parmi ses priorités «la lutte sans merci contre les décharges sauvages qui défigurent le paysage urbain», selon l'édile qui indiqué que des prospections se poursuivent pour l’identification d’un site pour la réalisation d’un incinérateur de déchets.Réputée pour ses activités agricoles et commerciales, la commune de Taher abrite aussi une puissante centrale électrique à gaz, à El Achouet, une importante zone industrielle, à Ouled Salah, en plus du port de Djendjen et de l’aéroport, objet de grands travaux de réhabilitation.

La commune de Taher compte vingt-deux (22) mechtas. La ville actuelle, située sur le site d'un ancien village datant de l'époque ottomane, a été érigée sur les terres d’autochtones chassés dans les montagnes avoisinantes, après la révolte d’El Mokrani en 1871.Moins de trente ans plus tard, naîtra Ferhat Abbas qui jouera, en créant les AML, un rôle prépondérant dans les soulèvements de Mai-1945, à Sétif, Guelma et Kherrata, prémices de la Révolution libératrice.

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