Le profil des nouveaux arrivants au gouvernement est on ne peut plus simple: des ministres pour mener à bien une tâche essentielle, qui n’est autre que la poursuite du programme de développement du Président Bouteflika. Une lecture de ces profils donne d'emblée la volonté du Premier ministre de mettre en place une équipe performante, directement opérationnelle et qui a de l'envergure.
Education, culture, information, travaux publics ou tourisme, autant de secteurs importants dans la croissance économique. Des secteurs qui ont enregistré le changement du détenteur du portefeuille, avec une mission précise : engranger des dividendes en termes de développement social, d'avancées économiques et de plus de visibilité. Il est, certes, patent que le changement de gouvernement ou de ministres est un sujet de grands débats, de vives polémiques politiques, mais là, le point commun des nouvelles nominations est que l'effet de surprise a joué.
De nouveaux ministres sont arrivés, des ministres technocrates, spécialisés dans leur secteur de nomination, sont en effet une donne importante pour la poursuite de la réalisation de l'ambitieux programme de développement du Président. Car il s'agit ni plus ni moins d'un vaste chantier de réalisations socio-économiques autant dans le domaine de l'habitat, les routes, les transports, l'éducation, la santé et l'amélioration, la production d'hydrocarbures que la distribution des produits énergétiques.
Des chantiers ouverts sur le progrès et qui appellent à une concentration maximale pour leur réalisation dans les délais impartis, c'est-à-dire à l'orée 2017 tout au plus. Les échéances politiques sont également au-devant de la nouvelle conception de l'architecture gouvernementale, qui doit mener de front plusieurs chantiers d'importance, dont celui de la révision de la Constitution, la préparation des prochaines élections législatives, tout en confortant la stabilité politique et la sécurité du pays.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sait que la tâche n'est pas facile, mais pas également complexe, car le plan d'action qu'il est en train de préparer sera une poursuite des programmes déjà en chantier. Il reste, cependant, à conforter les bases de la bonne gouvernance, un meilleur suivi de la demande sociale, gérer au mieux les doléances des citoyens et, surtout, poursuivre le rapprochement stratégique de l'administration des citoyens. Les nouveaux arrivants au gouvernement, qui ont pris leurs fonctions hier sont, quant à eux, conscients des défis qui les attendent, comme ils sont conscients de leur tâche, pas facile, mais qui doit absolument s'intégrer dans le schéma de développement global prévu par le chef de l'Etat.
Une équipe besogneuse qui doit répondre, par ailleurs, aux attentes sociales, à la demande sociale et aux besoins de l'économie nationale, c'est-à-dire être à l'écoute des préoccupations citoyennes.
Au demeurant, la nouvelle équipe gouvernementale devra très vite montrer qu'elle est à la hauteur de la confiance placée en elle. Pour mener vite, bien et loin les chantiers du développement local.
