
En tout plus de 1100 éléments spécialisés et formés dans le domaine du secours, prendront part à l’exercice pratique du 14 au 19 avril 2018, afin de tester leurs capacités afin de faire face aux conséquences d’éventuels séismes qui dépassent 7 degrés sur l’échelle de Richter. Afin de faire face aux grands séismes et différentes catastrophes, la Protection civile algérienne entamera un exercice test approfondi avec son homologue de l’Union européenne du 14 au 19 avril 2018 à Bouira.
Les journées du 14 et 15 avril, sont dédiés à la Protection civile algérienne qui testera le plan d’action qui vise à prendre en charge l’ensemble des opérations dès l’annonce du séisme, avant de faire appel aux partenaire étrangers, pour renforcer les moyens de recherches qui vont dans le sens de sauver les vies humaines sous les décombres du scénario sismique.
Trois communes sont retenues dans la même wilaya à savoir, Bechloul, El Esnam et Sour El-Ghozlane, afin d’abriter cet événement international où 7 pays partenaires européens dont l’Italie, la France, le Portugal, l’Espagne et la Tunisie qui vont apporter leur valeur ajoutée en matière de savoir-faire et moyens humains et matériels qui répondent aux exigences des grandes catastrophes naturelle à commencer par les séismes.
L’assistance médicale et autres moyens humains et matériels des pays européens et de la Tunisie, est basée sur un plan de renfort des capacités de recherches du pays organisateur qui juge utile de faire appel à partir du 3e jour à d’autres renforts pour sauver les vies humaines qui se trouvent éventuellement sous les décombres.
Le choix des lieux obéit aux exigences scientifiques : Alloui Directeur des Opérations et de Coordination des Secours (DOCS)a indiqué que le choix des trois communes, n’est pas fortuit.
« La wilaya de Bouira a subi plusieurs séismes. Donc, c’est un choix qui répond à l’exigence scientifique. D’ailleurs, il faut savoir que c’est toute la Kabylie qui présente un contexte géologique qui débouche sur de grands chevauchements des terres et aléas sismiques ».a-t-il souligné, hier, lors d’une conférence de presse au centre d’information de la Protection civile à Aïn Naâdja à Alger.
Accompagné par le colonel Farouk Achour, Directeur de la Communication et Merzak Keffous Sous-directeur de la planification,M Alloui a affirmé que le programme de 7 jours comporte toutes les phases qui correspondent aux exigences d’une réponse rapide et efficace pour la prise en charge des victimes, à commencer par les victimes sous les décombres jusqu'à leur évacuation vers les hôpitaux.
Riche de son expérience et savoir-faire à travers les quatre coins de la planète, d’où la reconnaissance de l’Union européen en matière de solidarité, engagement et dévouement pour sauver la vie humaine sans distinction de couleurs et de religions, l’Algérie est le seul partenaire avec l’Union européenne qui a financé cette opération d’envergure où tous les éléments sont pris en charge y compris les imprévus.
Prendront part à cet exercice plus de 45 experts nationaux et étrangers, 400 personnes pour le soutien logistique, 25 observateurs et des dizaines de techniciens, afin d’appliquer le schéma organisationnel du scénario d’un séisme de plus de 7 degrés sur l’échelle de Richter dont on reconnaît la gravité des conséquences négatives qui frappent la vie humaine et sociale des pays à travers le monde.
En tout, 1100 éléments spécialisés et formés dans le domaine, prendront part à cet exercice pratique qui va appliquer les consignes d’un type séisme par exemple de 7.5 sur l’échelle de Richter, afin de tester les capacités de la Protection civile algérienne qui a atteint le niveau international à travers son obtention de la certification européenne.
Organisé sous l’égide du wali de Bouira, le déroulement du test devra s’établir sur des exemples qui relatent les faits d’un séisme réel, afin de se préparer à toute les situations, y compris pour d’autres catastrophes naturelle, comme les inondations, les incendies domestiques et industriels.
Selon le colonel Farouk Achour, directeur de la communication : « La communication dans les situations de crise apaise les souffrances ». Il a mis l’accent sur l’importance de la communication de crise qui passe par le partage de l’information en temps réel, afin d’apaiser les souffrances et les préoccupations des habitants.
Le rôle des radios locales a été mis en évidence dans toutes les situations de crises. « Pour éviter la panique et apaiser les souffrances des citoyens, il est très important de développer le système de l’information de proximité et de manière continue. La radio peut passer des messages et diffuser l’information à tout moment.
Ça permet aussi d’orienter les habitants vers les endroits et lieux réservés pour les soins et plus ».
Le contact permanent qui s’établit entre la cellule de communication et les médias, est un élément primordial pour garder le fil et diffuser l’information en temps réel, afin d’éviter aussi la rumeur et la désinformation.
Justement, afin de joindre l’utile à l’agréable, la Protection civile a programmé une navette spéciale pour le transport des journalistes en aller-retour à partir de 7h30 durant toute la période de cet exercice d’Alger à Bouira.
A. C.