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L'anglais est souvent surnommé la langue de Shakespeare tant cet auteur a marqué la langue de son pays en inventant de nombreux termes et expressions, et le Royaume-Uni veut apporter une impulsion conséquente dans la création d’écoles d’apprentissage de la langue anglaise en Algérie. Ce souci s’explique par le fait que cette langue a bonne presse chez nous et connaît un engouement remarquable.
D’ailleurs, le British Council a organisé les 8 et 9 mai la première Conférence internationale algérienne des enseignants d’anglais à l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA), en présence de plus de 300 enseignants et spécialistes d’anglais.
Dans une présentation inaugurale en présence de M. Martin Daltry, directeur du British Council, Deirdre Nicholas, chargée du projet et l’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger, Martyn Roper, qui a affirmé aux présents que «le Royaume Uni vise la consolidation de la qualité d’apprentissage de la langue dans les établissements privés labellisés ELT (enseignement de langue anglaise) et étatique à travers l’Algérie ».
Et pour égayer l’audience, l’ambassadeu a déclaré qu’il a appris que l’origine du nom de «Shakespeare» est « Cheikh Zoubir ». Martyn Roper a affirmé que l’Algérie est en train de faire de grands pas afin de fixer une bonne stratégie d’apprentissage des langues. Par ailleurs, Martin Daltry a expliqué que le British Council en Algérie coordonne ses efforts avec ses partenaires algériens pour consolider l’enseignement et l’apprentissage de la langue anglaise qui bénéficie d’un intérêt accru de la part de nos compatriotes.
«On est en face d’une forte demande en Algérie qu’il faudra prendre en charge».
Melle Deirdre Nicholas, chargée du projet, a félicité tous les enseignants, spécialistes et experts d’avoir contribué et participé à cette première conférence internationale à Alger et leur a souhaité un bon parcours professionnel et les a encouragés à développer la qualité de l’enseignement de l’anglais dans les établissements algériens.
La première séance inaugurale a été présentée par M. Ken Wilson, un auteur et formateur, qui a écrit plus de 30 titres ELT (enseignement de langue anglaise) son cours a été basé sur la motivation et les dix meilleures façons d’encourager les élèves à apprendre et être responsables.
Les autres ateliers destinés aux enseignants sont animés par des experts de renommée internationale, qui sont déjà des partenaires actifs dans notre pays, a l’exemple de Rachida Guelzim, vice présidente de Mate, Mike Dodsworth the storyteller, Jancis Mcgrady, Johanna Stirling, Kenneth Norris, Luke Meddings, Susan Thornhill et aussi nos locaux experts, Abderrahim Aït Bara, Assia Kaced, Asma Boumaaza, Aziza El Kolei, Tahar Asses, Nora Menia, Maamar Missoum, Nabila Boukri, Yasmine Chaïb, Sadia Seddiki, Hayet Messkher et Fatima Zohra Rouabhi.
Dans le même ordre d’idées, Martin Daltry a dit à ce propos : «Je pense que notre institution a beaucoup à apporter pour soutenir l’enseignement de notre langue en Algérie, et dans cette optique, nous initions une gamme de produits et de projets.
On compte asseoir une plateforme en ligne pour partager les matériaux et l’expertise dans le éveloppement des écoles.» Notons que le British Council poursuit son programme de soutien éducatif en Algérie en collaboration avec le ministère algérien de l’Éducation nationale. C’est donc un partenariat créatif et soutenu qui est recherché mutuellement, pour tendre vers plus de progrès dans l’essor de la langue anglaise au sein de la société algérienne.