Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a assuré vendredi à Alger que l'alternative démocratique pour laquelle son parti se bat «ne peut être viable» si elle «n'est pas portée» par un mouvement progressiste incarné par la jeunesse et les femmes.
«Il n'échappe à personne que l'alternative démocratique pour laquelle se bat le RCD depuis sa création ne peut être viable si elle n'est pas portée par un mouvement progressiste incarné par la jeunesse et les femmes de ce pays», a-t-il lancé dans son allocution d'ouverture du congrès des «jeunes progressistes» du RCD.
Il a ajouté, qu'à chaque fois que l'Algérie avait marqué l'histoire, c'était sa jeunesse qui a été «le fer de lance du changement et de la liberté citoyenne», ajoutant à l'adresse des jeunes de son parti «vous partagez le même idéal d'une Algérie de démocratie, de droit et de progrès».
«En assumant cette charge et en honorant ce devoir, vous rendez hommage aux milliers de victimes, la plupart des jeunes, qui sont tombées sous les balles du colonialisme français lors des évènements du 8 mai 1945», a-t-il rappelé.
Saisissant l'occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, il a estimé que «le rétrécissement des libertés jette les journalistes et les professionnels de la presse dans le désarroi et la précarité».
Evoquant l'adoption lundi du projet de loi relatif à la santé, le premier responsable du RCD a indiqué que celui-ci «ne pouvait être l'£uvre d'une administration soucieuse de réhabiliter les structures publiques de santé et un accès plus large aux soins aux populations».
Au volet économique, le RCD a considéré que la vie économique avait besoin d'un patronat qui «défend l'entreprise libre créatrice de richesse», relevant que la vie sociale doit être «animée par des syndicats autonomes et représentatifs des travailleurs algériens».
Interrogé sur la participation du RCD aux prochaines élections présidentielles de 2019 , M. Belabbas a indiqué que ces questions étaient toujours «posées et soumises à débats au sein du Conseil national du parti, seule structure habilitée à prendre une telle décision.
