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BEM: Aoun Abdelmoktadir.... tout droit vers son rêve

Publié par DKNews le 30-05-2018, 17h30 | 32
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En pleine concentration à quelque minutes du début des épreuves mercredi, Aoun Abdelmoktadir candidat à l'obtention du Brevet d’enseignement moyen (BEM), semblait stressé, mais déterminé pour réussir l'examen et réaliser son rêve de rejoignant le lycée.

Abdelmoktadir (16 ans) qui passe son examen au Technicum Chahid "Belkacem Louizri" au centre ville de Blida, gardait les yeux rivés sur ses petites feuilles, où il avait inscrit quelques "notes" des ses cours.

Scolarisé au CEM "Benyoucef Boumahdi" situé sur la route de Chréa, ce candidat au BEM dont les épreuves ont débuté lundi, n’arrivait pas à cacher son trac à l’approche de l’examen, mais sa volonté de réaliser son rêve de rejoindre le lycée éclipse tout.

"J’ai peur d’oublier ce que j’ai révisé durant plusieurs mois face à la feuille de l’examen", craint-il. "J'espère faire mieux que lors des épreuves de langue arabe et de physique quelque peu difficiles malgré que les questions étaient portées au programme, notamment ceux de la physique, qui n’étaient pas à la portée de tous".

 

La grève des enseignants.... grande source d'inquiétude pour Abdelmoktadir

 

Le candidat ne cache pas son inquiétude à l'approche des épreuves, principalement en raison du non parachèvement du programme scolaire officiel, à cause de la grève des enseignants enregistrée à Blida comme dans d'autres wilayas du pays.

"Nous avons manqué plusieurs cours du programme", déplore-t-il. "Cet handicap a été évoqué  avec les enseignants et le directeur de notre CEM, qui nous a rassuré que les cours non dispensés ne seront pas introduits dans les épreuves de l’examen".

Cette situation perturbe sérieusement l'élève surtout en "entendant les dires des élèves des autres CEM et en lisant quelques articles publiés par la presse nationale qui assurent le contraire", ajoute Abdelmoktadir, fixant ses interlocuteurs avec ses yeux bleus, comme s’il cherchait des réponses apaisantes à ses interrogations.

Le garçon qui attendait d’entrer en classe d’examen, tremblait encore, mais tentait de se concentrer sur ses feuilles récapitulatives de révision.

"Même si j’ai bien révisé mes cours, la grève des enseignants nous a énormément affecté moi et mes amis", insiste-t-il, signalant avoir pris des cours supplémentaires, qui ont nécessité un "budget spécial" dégagé par les parents, eux aussi très inquiets suite à l'arrêt des cours pendant une longue durée.

L’élève estime que les trois mois de grève des enseignants, suivis par le recrutement d’enseignants contractuels, a sensiblement perturbé l'année scolaire et sont à l’origine du "recul" de son niveau scolaire, ce qui justifie selon lui cette "grande peur" à l'approche de l'heure de vérité.

"Pris par le temps, nous n’avons pas fait de devoirs durant les trois trimestres de l’année, alors que les examens du premier trimestre ont été décalés au 2eme trimestre", explique encore Abdelmoktadir, révélant que la direction de son CEM n'a pas assuré les cours de soutien comme annoncé, par la tutelle, exception faite pour les mathématiques.

 

Le jeûne, autre difficulté à surmonter

 

Pour ce candidat au BEM, l'examen de cette année est encore plus difficile que les années passées car coïncidant avec le mois sacré du Ramadhan. "Je jeûne la journée et je veille la nuit pour réviser. On doit faire avec, mais pour la concentration ce n'est l'idéal pour les candidats", juge-t-il, exprimant au passage sa "frustration" de rester loin des soirées ramadanesques familiales.

Abdelmoktadir regarde sa montre comme pour nous signifier qu’il est l’heure pour lui de rejoindre la salle d’examen, même si visiblement, il avait encore beaucoup de choses à nous dire.

Le candidat se dirige vers le centre d'examen lâchant ses derniers mots. "Mon son souhait est de décrocher mon BEM, et d’être orienté en classe scientifique au lycée ce qui me permettra de suivre une bonne spécialité à l’université".

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