Un texte endossant la Déclaration de Paris sur la Libye, prévoyant des élections présidentielle et législatives avant fin 2018, a été approuvé par le Conseil de sécurité de l'ONU, appuyant ainsi le processus en cours adopté par les Libyens en vue d'une issue politique dans ce pays.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a notamment salué l'"engagement pris (par les parties libyennes), tel qu'il est énoncé dans la déclaration de Paris, d'œuvrer de manière constructive avec l'Organisation des Nations unies en pour d'organiser des élections législatives et présidentielle crédibles et pacifiques et d'en respecter les résultats".
La plus haute instance de l'ONU, s'est félicitée, dans le texte adopté à l'unanimité des 15 membres, de la dynamique créée par la conférence internationale sur la Libye organisée à Paris.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également salué récemment la Déclaration politique adoptée à Paris. "Il s'agit d'une étape significative et bienvenue dans la transition politique en Libye", a-t-il souligné.
Ils "se sont engagés à travailler de manière constructive avec les Nations unies" pour la tenue d'élections parlementaires et présidentielle "dans un environnement sécurisé" et "à respecter les résultats des scrutins", a noté M. Guterres.
Les différents responsables politiques libyens, réunis à Paris sous l'égide de l'ONU et avec l'approbation de la communauté internationale, s'étaient engagées à organiser des élections législatives et présidentielles le 10 décembre prochain. Un cadre juridique permettant l'organisation de ces élections sera fixé d'ici au 16 septembre.
"Nous nous engageons (...) à travailler de façon constructive avec l'ONU pour organiser des élections crédibles et pacifiques (...) et à respecter les résultats des élections", avaient indiqué "la déclaration politique" endossée par le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'entente nationale de Libye, Fayez al-Sarraj, le maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale libyenne, du président du Haut Conseil d'Etat libyen, Khaled al-Mechri et du président de la Chambre des représentants, Aguila Salah Issa.
Les quatre responsables libyens avaient également reconnu l’importance que revêt l’élaboration d’une base constitutionnelle pour les élections, soutenant le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies, Ghassan Salamé, dans le cadre de ses consultations auprès des autorités libyennes portant sur une proposition de Constitution et sur le calendrier de son adoption.
Une vingtaine de pays, dont l’Algérie, et quatre organisations internationales (ONU, Union européenne (UE), Union africaine (UA) et Ligue arabe (LA) avaient pris part à la réunion de Paris, en présence des dirigeants libyens.
Outre l’Algérie, étaient présents à cette rencontre : la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Turquie, l’Italie, Malte, la Chine, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte, le Qatar, les Emirats arabe unis, l’Arabie saoudite, le Koweït, le Niger, le Tchad et le Congo (représentant de l’UA).