Le plan d'action du gouvernement, qui sera bientôt dévoilé, sera décliné en mode opérationnel, avec une équipe de technocrates désignés pour mener d'importants travaux sur le front du développement local, la sécurisation de l'avenir économique et social des Algériens, et le renforcement des institutions de la République.
Des chantiers qui seront ouverts sur tous les fronts de la vie économique et sociale du pays, mais surtout des œuvres qui appellent à la participation de toutes les énergies pour la réussite de ces projets. Le gouvernement a donc du pain sur la planche, et ce n'est pas peu dire que la tâche est dure, importante, épaisse et néanmoins exaltante. Car il y va de la poursuite des grands chantiers de développement local en cours de réalisation à travers le territoire national.
Il faut en effet rappeler que M. Sellal avait sillonné tout le pays, juste avant l'élection présidentielle, pour faire le point sur le développement local, recenser les besoins et les attentes des citoyens, et développer en même temps l'esprit de dialogue qui doit guider les Algériens dans la perspective de construction d'une société nouvelle. C'est dire ainsi que les grands chantiers du gouvernement seront menés par une jeune équipe de technocrates, même s'ils sont encadrés par des commis de l'Etat chevronnés.
Education, santé, information, habitat, routes, transports, service public, lutte contre le chômage, autant de dossiers sur la table du gouvernement, qui va lancer également de nouveaux projets infrastructurels, développer une nouvelle vision de gestion des affaires de l'Etat et mettre en place les bases d'une conception moderne de la croissance.
Car les enjeux sont importants en cette phase charnière entre la fin d'un quinquennat et le début d'un autre, au programme chargé. Tant dans le volet social avec la satisfaction d'une demande incompressible en matière d'habitat, d'accès aux différents services publics, d'emplois et d'amélioration des conditions de vie. Dans la foulée, il s'agit également pour le cabinet Sellal d'avancer davantage dans l'amélioration des secteurs clés de la croissance, comme la production d'énergie, l'industrie, l'agriculture et les services connexes.
Autant dire que la bataille du développement n'est pas terminée. Et qu'elle commence en fait, sur de nouvelles bases, de nouveaux principes, mais avec la même finalité : faire de l'Algérie un pays développé, qui puisse répondre efficacement aux besoins de sa population et mener à bon port les grandes réformes institutionnelles qu'elle projette, dont celle de la Constitution.
Un projet en fait sur lequel s'est engagé le chef de l'Etat, qui veut réformer consensuellement la loi fondamentale.
