Economie

Italie:Prévision d'une croissance de 1,3% en 2019

Publié par DK News le 21-11-2018, 17h42 | 2
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La croissance en Italie devrait ralentir à 1,1% en 2018, mais se renforcer à 1,3% l'an prochain, soit un peu en deçà des attentes du gouvernement qui table sur un chiffre de 1,5%, a affirmé mercredi l'Institut italien des statistiques (Istat).

La croissance devrait légèrement s'accélérer en 2019 en raison du budget en expansion défendu par le gouvernement italien, qui renforcera la demande intérieure, mais rejeté par la Commission européenne, a expliqué l'Istat.

Ce budget prévoit notamment des dépenses d'investissement de quelque 15 milliards d'euros sur trois ans et l'instauration d'un revenu de citoyenneté pour venir en aide aux plus défavorisés, dont le coût est évalué à 10 mds d'euros. Ce sont ces mesures qui devraient soutenir la consommation intérieure, a précisé l'Istat.

En revanche, la contribution de la demande externe sera «nulle», selon l'Institut, qui s'attend à un ralentissement du commerce mondial.

La demande intérieure en Italie, traditionnellement faible, devrait «fortement ralentir» en 2018 à +0,9% par rapport à 2017, mais se renforcer à +1,2% en 2019.

Le gouvernement a basé son budget sur une prévision de croissance de 1,5% en 2019, un objectif que les autorités européennes considèrent toutefois comme trop optimiste.

Selon la Commission européenne, le PIB italien doit croître de 1,1% en 2018 (après 1,6% en 2017 et 1,1% en 2016) puis de 1,2% en 2019 et 1,3% en 2020. Le Fonds monétaire international (FMI) table lui sur une croissance encore plus faible à 1,2% en 2018 et 1% en 2019.

Ces prévisions ne tiennent pas compte de l'impact éventuel des mesures fiscales contenues dans le budget défendu par le gouvernement.

Bruxelles doit présenter mercredi son opinion sur les projets de budget des Etats membres. Celle sur l'Italie est particulièrement attendue, car son budget, largement en dehors des clous européens, a déjà été rejeté par la Commission.

L'exécutif européen pourrait décider de lancer la première étape vers l'ouverture d'une «procédure pour déficit excessif», qui peut aboutir à terme à des sanctions financières.

Le lancement de cette procédure devrait dans ce cas être approuvé par les Etats membres.

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