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Une Constitution moderne, un pays stable : L’Algérie nouvelle en chantier

Publié par Boualem Branki le 18-05-2014, 20h23 | 50
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Il est là, donc, le grand projet de révision de la Constitution. Un projet à la mesure des ambitions politiques du pays, à la mesure des grandes espérances de renforcement de la démocratie, de l'alternance au pouvoir et de l'amélioration des droits de l'homme. Il y a également le chapitre extrêmement important des libertés d'expression, individuelles et collectives que portent les grands amendements proposés dans le cadre de ce projet. 

Car dans le fond, force est de constater que les promesses faites par le président Bouteflika sont là, palpables, même avec un temps différé: les amendements à la Constitution sont donc présentés aux parties concernées, dont les partis politiques, pour en discuter la faisabilité, la pertinence et l'intégration dans le texte initial, plateforme de la vie institutionnelle et constitutionnelle de l'état algérien. 

Dans la forme, ensuite, ce projet donne un éclairage nouveau au grand toilettage que le président veut introduire dans le fonctionnement des grandes institutions du pays, ainsi que le fonctionnement et l'interdépendance des différents pouvoirs. Entre législatif, judiciaire ou exécutif, il y avait matière à discuter pour mieux huiler les missions et prérogatives de chaque pouvoir, pour que chacun d'eux puisse se développer et fonctionner indépendamment  des autres, tout en étant lié à l'observance des règles démocratiques et de bonne gouvernance. 

La séparation des pouvoirs a été ainsi le grand thème de ce projet de révision de la Constitution, qui doit être discuté au mois de juin. IL y a également l'autre grande nouveauté, celle de l'interdiction du nomadisme politique des députés, représentants du peuple.

Car il y va de la crédibilité des institutions élues, le parlement et le Conseil de la Nation, que de faire respecter l'appartenance politique des représentants du peuple, qui doivent en retour observer et respecter leurs couleurs politiques, et, surtout, ne pas «sécher» les travaux de l'Assemblée nationale. Un recadrage en fait qui donne la pleine mesure des attentes quant au fonctionnement des institutions nationales élues, dont les deux chambres du parlement. 

Le même recadrage replace par ailleurs les représentants du peuple au sein des deux chambres du parlement devant leurs responsabilités, leur mission et, surtout, leur devoir de représenter dignement ceux qui leur ont donné leur voix. Sur un autre chapitre, il est clair que la volonté du président Bouteflika, en donnant le feu vert avec un texte riche à la révision de la Constitution, est de doter l'Algérie d'un texte consensuel qui replace le fonctionnement des institutions nationales dans leur véritable contexte politique, économique et social et recontextualise les grands principes fondateurs de l'Etat algérien moderne.

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