Le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a atteint la barre de 60 dollars le baril vendredi, contre 59,46 dollars la veille (jeudi), a indiqué l'Organisation pétrolière dans un communiqué publié lundi sur son site web.
Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep (ORB) comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).
Le même jour,le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 60,56 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» (WTI) pour la même échéance cédait 90 cents à 51,69 dollars une heure après son ouverture.
L’Opep et ses partenaires, menés par la Russie, ont convenu en décembre de réduire leur production de pétrole combinée de 1,2 million de barils par jour à partir de janvier afin de prévenir une surabondance de l’offre et d'empêcher l'effondrement des prix.
Le ministre saoudien de l'Energie, Khalid al-Falih avait déclaré dimanche à Abou Dhabi que le marché du pétrole était «sur la bonne voie» et qu'il retrouvera rapidement son équilibre et que les producteurs de pétrole (Opep et ses partenaires) étaient disposés à en faire plus si nécessaire.
Il a ajouté par la suite aux journalistes qu'il ne voyait pas la nécessité d'une réunion extraordinaire de l'Opep avant avril, le groupe devant décider de sa politique de production pour le reste de 2019.
