La canadienne, Edith Blais, disparue au Burkina Faso depuis la mi-décembre, serait toujours en vie, a indiqué le Premier ministre canadien Justin Trudeau.«Avec tout ce que je sais jusqu'à présent, on ne m'a pas dit autre chose qu'on croit qu'elle est en vie», a affirmé M. Trudeau vendredi à l'issue de la retraite de son cabinet à Sherbrooke (Québec). L'inquiétude sur le sort de la femme de 34 ans avait monté d'un cran après la mort du Canadien Kirk Woodman, enlevé mardi dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
«Nous comprenons à quel point c'est une situation épouvantable pour la famille Blais, pour la communauté, pour les Canadiens à travers le pays qui sont préoccupés par cette situation terrible», a-t-il dit.
Quelques heures plus tôt, la ministre canadienne du Développement international, Marie-Claude Bibeau a fait savoir que «toutes les options» sont envisagées par le gouvernement canadien au sujet d'Edith Blais, après avoir rencontré, avec sa collègue aux Affaires étrangères, Chrystia Freeland, des membres de la famille Blais.
Mercredi, le gouvernement du Burkina Faso disait considérer qu'Edith Blais, 34 ans, et son compagnon de voyage, l'italien Lucas Tacchetto, 30 ans, avaient été enlevés, mais le gouvernement canadien refuse de révéler toute information que ce soit de peur de mettre la sécurité du couple en danger.
Le ministère canadien des affaires étrangères recommande à ses citoyens d'éviter «tout voyage non essentiel au Burkina Faso en raison de la menace terroriste».
