Le président de la commission nationale de supervision de l’élection présidentielle du 17avril 2014 a, devant l’élite des magistrats algériens, déclaré que la commission veillera à l’exercice du droit de chaque citoyen à choisir ses représentants, en toute indépendance, liberté et transparence.
Approfondir en lui assurant toutes les conditions prévues par le droit algérien et reconnues de par le monde, la pratique démocratique. Le président de la république après avoir nommé M. Brahmi Lachemi à la tête de cette commission a, en outre nommé les magistrats qui seront sur «le terrain » en relation avec les membres des commissions de wilaya et leurs prolongements locaux au niveau des bureaux de vote. M. Brahmi Lachemi a rappelé que les magistrats œuvreront en relation avec les autorités chargées de réunir les conditions matérielles du scrutin et avec celles qui en assureront le déroulement pacifique et régulier. A en croire certains magistrats, les choses ne sont pas aussi faciles qu’il y paraît.
En tout cas, le président de la commission de supervision assure que les 362 magistrats respecteront les dispositions de la loi organique n°12-01 du 12 janvier 2012 relative au régime électoral, notamment son article 168. L’organisation et le fonctionnement de la commission étant fixés par le décret présidentiel n° 12-68 du 11 février 2012, la cérémonie d’installation sera suivie par les travaux en commissions qui codifieront la forme et la nature des interventions des magistrats lors du scrutin et jusqu’à sa clôture officielle légale.
La cérémonie s’est déroulée dans la grande salle de conférences du Palais des nations, la présence des membres du Conseil supérieur de la Magistrature représentant le pouvoir judiciaire n’est pas passé inaperçus, comme quoi force reste toujours à la loi. Parmi les magistrats nommés par le président de la république nombreux sont ceux qui ont déjà officié au sein de la commission de supervision. Ni blasés ou infatués, les magistrates et magistrats ont un souci unique : réussir cette consultation électorale dans les meilleures conditions. Dans l’intérêt du droit et de la nation. Le ministre de la justice, garde des sceaux, celui de la communication étaient également invités.
Les chefs des partis politiques qui composeront la commission nationale indépendante de suivi des élections étaient présents. Des absences ont été relevées. Amar Saâdani a focalisé l’attention de la presse ; il a sobrement confirmé tous ses engagements.
O .Larbi