Les différentes parties maliennes, réunies à Alger dans le cadre de la phase initiale du dialogue inter-malien inclusif, ont tenu à rendre un hommage appuyé au président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Les différentes parties en conflit, pouvoir et opposition, réunies à Alger ont fait montre de leur reconnaissances aux efforts incessants et continus de l’Algérie qui œuvre à régler de manière pacifique et définitive la crise au Mali. Toutes ces parties ont reconnu que les efforts déployés dans ce sens par l’Algérie son t menés sous l’impulsion du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika.
Les Maliens, en conclave à Alger, ont mis en exergue la relation spéciale liant les deux pays, l’Algérie et le Mali, tout en rappelant avec fierté la relation forte et intense entre le président Bouteflika et le Mali, ne s’empêchant pas d’évoquer à ce propos «Si Abdelkader Mali».
Durant la Révolution algérienne, en 1960, le commandant Abdelaziz Bouteflika a été affecté aux frontières méridionales du pays pour commander le «front du Mali », dont la création entrait dans le cadre des mesures visant à faire échec aux entreprises de division du pays de la part de la puissance coloniale, ce qui lui vaudra le nom de guerre de Si Abdelkader El Mali.
C’est dire la relation qu’il entretient toujours avec ce pays. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, avait déclaré que le président Bouteflika accordait une attention particulière à la situation au Mali et a toujours tenu à ce que ce pays soit stable. D’ailleurs l’Algérie se fait un devoir d’aider et de soutenir ce pays, situé aux frontières sud algériennes.
Aujourd’hui c’est à juste titre que le maliens rendent hommage au président de la République, à l’image du ministre malien des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diopn qui a exprimé sa «profonde gratitude» au Président Bouteflika pour son «engagement indéfectible au côté du peuple malien dans les moments les plus difficiles».
Les partenaires du Mali, présents à la réunion de haut niveau de soutien au dialogue inter-malien (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, UA, Cédéao, ONU, UE et OCI) ont également rendu un hommage appuyé au président de la République pour son «engagement personnel actif en faveur des aspirations des Maliens à la réconciliation, à la paix, à l’unité et au développement», indique un communiqué commun signé par ces partenaires.
A travers les efforts de l’Algérie de régler la crise au Mali, c’est l’intégrité territoriale de ce pays qui est considérée come une priorité car une partition du Mali risque d’affecter la région et de renforcer les groupes terroristes et criminels activant avec les narcotrafiquants dans la région sahelo-saharienne.
La phase initiale du dialogue inter-malien inclusif a été lancée à Alger avec la participation du gouvernement du Mali, de représentants de six mouvements armés concernés par la crise dans le Nord Mali, en présence des pays partenaires du Mali et de représentants de la communauté internationale. C’est dire les efforts colossaux de l’Algérie qui a réussi la prouesse de réunir toutes ces parties.