Chaque jour qui passe est une réussite et un défi pour la paix et la sécurité en Algérie, un pays entouré par un véritable brasier. En dépit d’un voisinage dont la situation sécuritaire est précaire voire dangereuse, l’Algérie assure pleinement la sécurité de ses citoyens et de son territoire. A l’évidence, tout le mérite revient aux efforts des forces de sécurité, tous corps confondus, qui veillent à la quiétude des Algériens à travers l’ensemble du territoire national.
Ce qui se passe en Libye est effrayant. Le pays est carrément ravagé et décimé par une guerre fratricide. Les armes récupérées suite à la chute du régime d’El Gueddafi ont servi à armer les milices locales, mais aussi les groupes terroristes qui pullulent dans la région. Le Mali est également en proie à des violences aggravée par l’apparition de groupes armés, ce qui fait que l’Algérie se trouve dans une région embrasée. La Tunisie n’est pas en reste quand on sait que ce pays est infiltré par les groupes terroristes qui s’approvisionnent en armes à partir de la Libye.
A cela s’ajoute la situation aléatoire dans les pays du Sahel, région qui sert de base arrière aux groupes terroristes. En somme, la violence et d’éventuelles attaques terroristes continuent de guetter et de menacer l’Algérie. Au début de l’année 2013, un groupe multinational avait ciblé la base gazière de Tiguentourine. En 2014, un autre groupe multinational avait tenté de s’infiltrer à partir d’Illizi, wilaya qui jouxte les frontières libyennes, sans compter les autres tentatives déjouées et étouffées dans l’œuf grâce à la grande vigilance des forces de sécurité algériennes.
C’est dire que l’Algérie reste ciblée par les forces du mal, lesquelles usent de tous les moyens pour déstabiliser le pays et l’entraîner dans la spirale de la violence. A l’évidence, celles-ci agissent sous couvert de ce qu’on appelle communément le «Printemps arabe» en démantelant les régimes en place.
Les régimes déjà ciblés en Tunisie, en Libye et en Egypte ont été «démolis», mais sans pour autant qu’ils n’enregistrent le moindre essor ou développement. Au contraire, ils connaissent la même situation que celle vécue par l’Algérie dans les années 1990.
C’est cette expérience qui a permis à l’Algérie et aux Algériens de faire face au vent du «Printemps arabe» et de déjouer toutes les tentatives ayant ciblé le pays. Les Algériens eux-mêmes s’étaient opposés à ceux qui avaient initié des marches et des manifestations dans le sillage du «Printemps arabe».
Le sens de la responsabilité et la prise de conscience des Algériens avaient empêché les aventuriers de prendre en otage tout un pays.
Les Algériens s’étaient interposés aux manifestations et sit-in organisés à Alger pour imiter ce qui se passait en Tunisie et en Egypte. Aujourd’hui, le temps a donné raison aux Algériens qui se sont retrouvés, faut-il le rappeler, seuls à combattre le terrorisme dans les années 1990. Ils ont lutté contre cet ogre et réussi à se réconcilier pour bannir la violence et la haine. C’est dans cet esprit que le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message aux Algériens à l’occasion de la commémoration du double anniversaire du congrès de la Soummam et de l'offensive du Nord-constantinois. Le chef de l’Etat a mis l’accent sur l’importance de la sécurité dans les pays du voisinage.
Toutefois, cela n’empêchera pas l’Algérie de veiller à sa propre sécurité et ce, grâce à son Armée qui avait déjà sauvé le pays du chaos du terrorisme durant la décennie noire. Autrement dit, les Algériens n’ont rien à craindre du fait de l’engagement patriotique et du nationalisme des forces de sécurité nationales.