La candidature du Président Bouteflika pour un quatrième mandat consécutif est un véritable sacrifice en faveur de l’Algérie. Les opposants à cette candidature tentent de la connoter et de l’exploiter d’une manière tendancieuse en raison de l’état de santé du chef de l’Etat.
Or, il aurait été souhaitable que ces opposants voient cette candidature d’un autre œil au lieu de passer un coup d’éponge brusque sur tout ce qui a été réalisé par cet homme de la paix et de la concorde. A l’évidence, il est aisé de critiquer les manques constatés actuellement en Algérie, mais l’honnêteté intellectuelle aurait voulu qu’ils reconnaissent tout ce qui a été réalisé et entrepris. Aujourd’hui, le Président Bouteflika a décidé de se porter candidat à l’élection du 17 avril. Dans son message aux Algériennes et aux Algériens, il a expliqué que c’est par devoir qu’il le fait.
Un devoir qu’il a assumé depuis son jeune âge quand il était dans les rangs de l’Armée de libération nationale. Par la suite, il a poursuivi son combat en contribuant à l’édification de l’Algérie indépendante.
L’histoire retiendra qu’il a été le plus jeune ministre de l’Algérie indépendante. Le charismatique ministre des Affaires étrangères qui avait banni l’apartheid en Afrique du Sud. Il est également l’artisan de la paix en Algérie quand on sait que dès son premier mandat, en 1999, il s’était assigné la mission de rétablir la paix et la sécurité.
Une mission réussie quand on sait que la Charte pour la paix et la réconciliation nationale a été approuvée à l’unanimité par voie référendaire en 2005. Il a permis aux Algériens de goûter à une sérénité dont ils avaient désespéré dans les années 1990 lorsqu’ils avaient peur de sortir de leurs domiciles et étaient contraints à un couvre-feu en pleine journée. Grâce aux efforts incommensurables du Président Bouteflika, le terrorisme a été vaincu politiquement et militairement. Mieux encore, il a réussi à clouer le bec aux auteurs du «qui tue qui» des années 1990, lesquels faisaient alors honte aux Algériens.
Le deuxième colossal chantier auquel s’était attaqué le chef de l’Etat, est la réhabilitation de la place de l’Algérie dans le concert des nations. De Crans-Montana à New York en passant par les capitales européennes qui avaient imposé un black-out sur l’Algérie, le chef de l’Etat avait mené une campagne pour qu’aujourd’hui, l’Algérie devienne un pays écouté et respecté. Un pays exportateur de paix et de sécurité pour reprendre l’expression du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.
Ces efforts ont coûté très cher au Président de la République qui a payé de sa santé la réhabilitation de l’Algérie. Du fait de l’amour qu’il porte au pays, des appels des citoyens, de la classe politique et de la société civile pour qu’il se porte candidat, le Président Bouteflika a accepté ce sacrifice malgré son état de santé. L’histoire retiendra que Bouteflika, le moudjahid, le combattant et le simple citoyen s’est sacrifié pour l’Algérie.