A l’approche de l’élection présidentielle et du fait des enjeux qu’elle représente et des convoitises qu’elle suscite, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a tenu à réaffirmer l’engagement des Algériens pour la réconciliation nationale et le bannissement de la culture de la haine, attisée par des surenchères politiques et politiciennes.
Il est vrai que les débats précédant l’élection du 17 avril prochain ont tendance à être passionnants et passionnés, mais cela ne devrait en aucun cas toucher aux intérêts suprêmes de l’Algérie et de son peuple, en premier lieu la paix et la sécurité chèrement recouvrées.
A c e propos, le Premier ministre n’a pas manqué de vanter les vertus du peuple algérien qui tient à une Algérie unie. C’est à partir d’Illizi que Sellal a affirmé qu’il n’y a pas de problème entre le Nord et le Sud, mettant en garde ceux qui tentent d’opposer les populations d’un seul pays et de mettre en avant les problèmes de minorités.
Le discours de Sellal se veut une mise en garde contre les pêcheurs dans les eaux troubles qui avaient vainement tenté de manipuler les chômeurs de Ouargla, puis les population de Ghardaïa et celles de Bordj-Badji-Mokhtar, pour ne citer que ces exemples.
A chaque fois, les populations du Sud du pays ont été ciblées pour amorcer la déstabilisation du pays. Or, ces mêmes populations s’étaient rebellées contre la bureaucratie et des problèmes qui ne sont pas spécifiques uniquement au Sud. En dépit de leur désarroi, ces populations sont restées dignes et viscéralement attachées à l’unité nationale.
En ce sens, ceux qui œuvrent à diviser le peuple algérien, devraient se référer à l’histoire du pays lequel a toujours tiré sa force de son unité, l’esprit ségrégationniste et séparatiste ayant été de tout temps banni par les Algériens. Ces derniers l’ont prouvé à l’occasion de l’adoption par référendum de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.
Les dispositions de cette Charte étant toujours de mise et d’actualité, le Premier ministre a signifié aux rares terroristes encore égarés dans les maquis que l’Algérie leur tend la main. Autrement dit, l’Algérie ne renie jamais ses enfants, lesquels n’ont pas d’autres pays de rechange.
Il s’agit de consolider la paix et la sécurité dans le pays tout en se montrant intransigeant et impitoyable contre toute personne ou groupe osant toucher à la quiétude des Algériens. Le message du Premier ministre est donc clair, à la veille de l’élection présidentielle, laquelle aspire à consolider la démocratie en Algérie et épargner le pays de ce qui est faussement appelé «le printemps arabe».