Les 18 plages autorisées à la baignade au niveau de la wilaya d’Ain Temouchent ont connu, cette année, une affluence remarquable, atteignant les 14.370.680 estivants à l’issue de la clôture de la saison estivale 2015, a-t-on appris, dimanche, auprès des services de la protection civile.
En 2014, la fréquentation de ces sites balnéaires a été de près de 12 millions d’estivants, rappelle-t-on. Cet afflux a été réalisé à la faveur de la fin du mois du Ramadhan, qui a coïncidé en grande partie, avec le mois de juillet, ajouté aux grandes chaleurs ayant marqué cette période. A ces facteurs s'ajoutent l’accès gratuits aux plages et l’annulation des concessions.
Cette affluence, calculée selon les normes de la Protection civile (taux d'occupation au mètre carré), constitue un très bon résultat pour la wilaya, a-t-on souligné, en dépit de la fermeture de la plage de Sidi Boucif (Beni Saf) pour risque de pollution et celle de Madagh 1 (Bouzedjar) pour construction d’un abri de pêche.
Les plages les plus fréquentées sont celles du "Puits" à Beni Saf, Terga, Bouzedjar et Rachegoune 1 et 2, a-t-on précisé.
La dernière journée de cette saison estivale, celle du 30 septembre, a enregistré la venue de 460 estivants au niveau de 18 plages autorisées à la baignade, selon la protection civile qui n’a enregistré aucune intervention.
Une moyenne quotidienne de plus de 300.000 estivants a été relevée au niveau de ces plages ouvertes, depuis le 1er juin écoulé, à la baignade, a-t-on fait savoir.
Depuis cette date, les services de la protection civile ont effectué au total 7.400 interventions, au cours desquelles 6.964 estivants, dont 3.246 enfants, 2.411 hommes et 1.307 femmes, ont été sauvés d’un danger réel de noyade.
Ces services ont déploré, durant cette même période, deux cas de noyade, au niveau d'une plage non surveillée, contre un seul cas de décès par noyade en 2014.
Par ailleurs, la formule dite "séjour chez l'habitant", reste très répandue à travers la wilaya d’Ain Temouchent. Les tentatives de sa réglementation ont échoué devant le refus des propriétaires de s’inscrire au niveau des APC, indique-t-on à la direction du tourisme et de l’artisanat.
(APS)