Les cours du pétrole sont retombés une nouvelle fois à leur plus bas niveau depuis février 2009 après avoir ont zigzagué toute la séance boursière de mercredi à New York.
Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en janvier a cédé 35 cents à 37,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant pour la troisième séance de suite à un plus bas.
Les cours ont ouvert dans le vert, puis ont accéléré après l'annonce par le ministère américain de l'Energie (DoE) d'une baisse inattendue des réserves hebdomadaires de brut, avant de se replier peu à peu pour finir une nouvelle fois dans le rouge.
"Le chiffre sur les réserves de brut était plutôt favorable", a estimé Matt Smith, de ClipperData. "Mais j'ai encore l'impression que le marché ne veut pas se relancer trop vite, vu le contexte de surabondance."
Non seulement le DoE a fait état d'une baisse de plus de trois millions de barils des stocks de brut, mais il a aussi annoncé un recul de la production hebdomadaire ainsi qu'une hausse nettement moins importante que prévu des réserves d'essence.
Les cours, déjà déprimés depuis plus d'un an, ont plongé encore plus bas depuis lundi, après la décision en fin de semaine dernière par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) de ne plus se fixer d'objectifs chiffrés de production malgré l'excès d'offre à travers le monde.
A court terme, l'état d'esprit général risque de rester "maussade dans le sillage de la pagaille entraînée par la réunion de l'Opep la semaine dernière, les plus bas de 2008 autour de 35 dollars le baril étant susceptibles de continuer à agir comme un aimant pour les vendeurs", a mis en garde Michael Hewson de CMC Markets.
(APS)