Les prix du pétrole ont légèrement progressé mardi, sur les marchés européens, après la chute enregistrée la veille sous l'effet de la surabondance de l'offre.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier coûtait 38,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 54 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 46 cents à 36,77 dollars.
Lundi, les cours avaient fortement baissé accentuant un mouvement de repli débuté fin novembre. Ils étaient tombés à Londres à 36,33 dollars le baril, au plus bas depuis le 24 décembre 2008, et à New York à 34,53 dollars le baril, leur niveau le plus faible depuis le 18 février 2009.
Parmi les raisons expliquant la volatilité des prix lundi, les analystes de Commerzbank, notamment, ont cité les accords de Paris sur le climat adopté samedi mettant en avant le fait que " des limitations plus strictes d'émission de gaz à effet de serre risquent de peser sur la demande en énergie fossile à long terme".
Cependant, en l'absence de nouvelles données majeures sur les fondamentaux de l'offre et de la demande de pétrole, "toute glissade des prix donne lieu à une réaction contraire", et donc à un rebond technique des cours, relevait-on chez Commerzbank.
En revanche, la légère reprise de mardi a été expliquée par l'accès de faiblesse persistant du dollar, qui rend les achats de brut, libellés dans la monnaie américaine, moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises et stimule ainsi leur demande.
(APS)