Les prix du pétrole ont terminé en légère hausse mardi à New York, rebondissant à la faveur de raisons techniques, mais aucun élément d'actualité ne venait vraiment égayer la morosité liée à la surabondance générale.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février, dont c'était le premier jour de référence, a pris 33 cents à 36,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), restant proche de ses plus bas niveaux depuis début 2009. Il se situait très légèrement au-dessus du baril de Brent, et ce pour la première fois depuis plusieurs mois.
Signe que ce petit rebond ne témoignait pas d'un franc regain d'optimisme sur les marchés pétroliers, le prix du baril de Brent, référence européenne du brut, baissait lui légèrement à Londres et évoluait, à un peu plus de 36 dollars, autour de niveaux sans précédent depuis 2004.
"On est désormais passé au contrat de février pour le WTI", ce qui a pu donner un petit soutien technique au marché new-yorkais, a noté Kyle Cooper, de IAF Advisors. "Mais je ne pense pas que le déséquilibre s'arrange entre l'offre et la demande."
Le niveau élevé de l'offre, que ce soit aux Etats-Unis, dans l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ou en Russie, a largement contribué à maintenir les prix à un bas niveau en 2015, après une chute l'année précédente.
(APS)