Les cours du pétrole ont terminé en légère hausse jeudi à New York, au terme d'une semaine en dents de scie où les investisseurs ont été réticents à enfoncer de nouveaux planchers malgré la confirmation des déséquilibres qui ont fait chuter le marché de plus de 30% en un an.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février a gagné 44 cents à 37,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Sur la semaine le prix du contrat de référence du WTI a baissé de 2,78%, mais il accuse une chute de 30,47% sur l'ensemble de l'année.
Pour ce qui est du rebond de vendredi, "il pourrait juste s'agir d'ajustements de fin d'année, parce que le marché a tellement baissé que les gens veulent se protéger" de risques trop importants pris sur des paris à la baisse, a estimé Andy Lipow, chez Lipow Oil Associates.
En fait l'engorgement du marché qui plombe les cours depuis l'été 2014 a été confirmé mercredi par les chiffres du ministère américain de l'Energie (DoE): contrairement aux attentes, les stocks américains de brut, d'essence et de produits distillés ont encore augmenté aux Etats-Unis durant la semaine de Noël, tout comme la production américaine.
"Il n'y a toujours rien de positif pour le marché que nous pourrions voir à l'horizon", a souligné Carl Larry, chez Frost & Sullivan, "aucun sens d'optimisme malheureusement".
(APS)