Les prix du pétrole, qui ont enfoncé jeudi un nouveau plancher pour se retrouver au plus bas depuis 2004, ont légèrement rebondi vendredi, mais demeurent plombés par la tourmente financière et la persistance des excédents.
La dégringolade des Bourses chinoises a renforcé les inquiétudes quant à la santé de la deuxième économie de la planète, et celle du monde entier.
Pékin a tenté de rassurer les marchés jeudi en suspendant les systèmes de coupe-circuit qui interrompaient les séances boursières, et qui étaient accusés d'amplifier les baisses.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février progressait vendredi matin de 45 cents à 33,72 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en février, gagnait 41 cents à 34,16 dollars.
Jeudi, le WTI est tombé jusqu'à 32,10 dollars, soit son plus bas depuis décembre 2003, tandis que le Brent a glissé jusqu'à 32,16 dollars, son niveau le plus bas depuis avril 2004.
Les cours de l'or noir ont dégringolé depuis juin 2014, quand le pétrole se vendait à 100 dollars le baril. La faute à une offre de pétrole excédentaire, que n'absorbe pas une demande mondiale moribonde, ce qui s'explique notamment par le ralentissement de l'économie chinoise.
Début décembre, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole s'est refusée à baisser ses niveaux de production.
(APS)