Le Premier ministre français Manuel Valls a déclaré jeudi, au Forum mondial de Davos, qu'il veut éviter une sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne (UE) "mais pas à n'importe quel prix".
Un Brexit "serait incontestablement une mauvaise chose, une très mauvaise chose", a-t-il indiqué: "Il doit y avoir un accord (entre la Grande-Bretagne et l'UE pour l'éviter, NDLR) mais pas à n'importe quel prix", a-t-il poursuivi.
Le Premier ministre britannique David Cameron a promis à ses concitoyens une consultation sur une éventuelle sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne. La consultation pourrait se tenir dès 2016, notamment en cas d'accord lors d'un sommet les 18 et 19 février à Bruxelles sur les négociations en cours entre l'UE et l'exécutif britannique qui demande des réformes de l'Union européenne.
David Cameron a formulé des demandes dans quatre domaines, auxquelles il souhaite avoir des réponses avant d'organiser un référendum sur le maintien de son pays dans l'UE, peut-être dès l'été prochain.
Le point le plus controversé concerne les aides sociales aux immigrants issus de l'UE: le Premier ministre britannique voudrait imposer un moratoire de quatre ans avant tout versement d'aide. Le dossier avance, mais "il n'y aura pas de compromis sur les valeurs fondamentales comme la non-discrimination et la liberté de circulation", a prévenu mardi devant le parlement européen le président du Conseil européen, Donald Tusk.