La décision "unilatérale" du gouvernement qui a arrêté la date de la tenue des prochaines élections législatives au Maroc "continue de susciter les réactions de l'opposition.
Le Front des forces démocratiques a exprimé lors de la réunion de son secrétariat général "son rejet de cette décision qui reste arbitraire", appelant à "un dialogue national autour des prochaines élections législatives".
Le gouvernement avait fixé la date de la tenue des Législatives pour le 7 octobre prochain, les candidatures devant être déposées entre le 14 et le 23 septembre et la campagne électorale organisée du 24 septembre au 6 octobre.
Le premier secrétaire de l'Union socialiste Idris Lachker considère que la manière dont le gouvernement a fixé la date de la prochaine échéance électorale "remet en question le projet dans son intégralité".
Selon la presse, Lachker fait état d'un "plan qui vise à renforcer la position du parti au pouvoir (parti de la justice et du développement) face aux autres partis car, a-t-il dit, il est inconcevable que le chef du gouvernement ignore les institutions constitutionnelles et opte pour une réunion interne de son parti" pour annoncer la date des élections.
Le quotidien "Essabah" avait écrit au lendemain de l'annonce par le gouvernement de la date de cette échéance que les partis de l'opposition "ont rejeté l'agenda des échéances législatives prévues la fin de l'automne prochain et critiqué le parti du chef du gouvernement d'avoir pris cette décision sans consulter les autres partis".
Selon la même source, l'opposition est contrariée d'autant que le gouvernement a adopté le décret fixant la date des élections législatives.
Les élections législatives sont la deuxième échéance électorale depuis l'adoption de la Constitution en 2011.
(APS)