Les cours du pétrole étaient sans direction lundi en Asie où le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars gagnait quatre cents à 30,85 dollars, vers 03H00 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord, la référence européenne du brut, pour livraison en avril, perdait sept cents, à 33,99 dollars.
Le brut vacille entre territoires négatif et positif depuis que l'Arabie saoudite a annoncé une réunion entre son ministre du pétrole Ali al-Naimi et son homologue vénézuélien dimanche consacrée à la stabilisation du marché.
La dégringolade des cours à des plus bas de 12 ans, sous l'effet de la surabondance de l'offre, de la morosité de la demande et d'un dollar fort, pèse sur les recettes de pays producteurs comme le Venezuela et le Nigeria pour qui le brut est primordial.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), au sein de laquelle Ryadh est le moteur, se refuse à limiter la production pour conserver ses parts de marché face à la concurrence du pétrole de schiste américain.
Depuis le début de l'année, le WTI a perdu presque 20% et le Brent plus de 10%.
Les cours avaient terminé la semaine en baisse vendredi dans un marché résigné: Le WTI a cédé 83 cents à 30,89 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent a perdu 40 cents à 34,06 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
(APS)
