Les prix du pétrole étaient orientés jeudi en légère baisse en Asie, au lendemain d'une importante hausse, les craintes demeurant par rapport à la situation globale de surabondance de l'offre.
Les cours ont fini en nette hausse mercredi à New York, effaçant largement leurs pertes de la veille grâce à des chiffres américains faisant état d'une nette baisse des stocks d'essence.
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril a gagné 1,79 dollar à 38,29 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), au plus haut depuis plus de trois mois.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a gagné 1,42 dollar à 41,07 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Dans les échanges électroniques en Asie, le WTI abandonnait jeudi cinq cents à 38,24 dollars, le Brent reculant de 14 cents, à 40,93 dollars.
Pour les analystes, rien ne dit que la remontée des prix sera durable.
Ils citent notamment les mauvais chiffres annoncés cette semaine par la Chine de son commerce extérieur en février.
"Je ne pense toujours pas que les prix vont augmenter de façon durable parce que les fondamentaux n'ont pas changé", a déclaré Daniel Ang, de Phillip Futures.
Sanjeev Gupta, de EY, explique que le marché attend désormais une réunion le 20 mars des principaux producteurs pour discuter d'une proposition russo-saoudienne de gel de la production pour stabiliser les prix.
L'or noir a perdu 60% de sa valeur depuis juin 2014, quand le baril se négociait à 100 dollars. La faute à une offre bien trop importante, que n'arrivent plus à avaler des économies mondiales, notamment chinoise, en plein ralentissement.
(APS)