Les prix du pétrole hésitaient mardi en cours d'échanges européens, dans un marché restant sceptique sur les avancées à attendre de la réunion entre producteurs prévue fin avril et ne disposant pas de nouvel indicateur à se mettre sous la dent.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 41,55 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1 cent par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 6 cents à 41,46 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, qui ont connu lundi une séance particulièrement volatile, oscillant entre pertes et gains avant de finalement conclure en hausse, semblaient bien partis pour reproduire le même schéma mardi.
"Le Brent et le WTI restent sur leur tendance haussière (engagée) depuis leurs plus bas de janvier, annulant leurs pertes de lundi grâce à de nouvelles discussions concernant des gels de production", relevait Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Le cours du WTI a même atteint mardi 41,79 dollars, un nouveau plus haut en trois mois et demi, une progression toutefois largement attribuable au changement du contrat de référence pour le pétrole échangé à New York.
"De nombreux observateurs du marché attribuent la hausse des prix aux espoirs que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va réduire ou geler sa production", commentaient pour leur part les analystes de Commerzbank.
(APS)