Les prix du pétrole ont progressé mercredi en fin d'échanges européens, après la publication des chiffres sur les stocks américains de brut qui ont enregistré une hausse plus modérée par rapport aux estimations des analystes.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 39,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 32 cents à 38,60 dollars.
Les cours du Brent et du WTI, déjà orientés à la hausse depuis le début de la séance, ont brièvement accéléré la cadence après la publication des statistiques hebdomadaires du département américain de l'Energie (DoE), qui ont révélé une progression moins forte que prévu des réserves américaines de brut la semaine dernière.
Lors de la semaine achevée le 25 mars, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,3 millions de barils pour atteindre 534,8 millions de barils, alors que les experts tablaient sur une progression de 3,1 millions de barils.
La hausse annoncée par le DoE est, de plus, légèrement moins marquée que ce qu'avait anticipé la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit tabler sur une progression de 2,6 millions de barils.
De leur côté, les stocks d'essence ont baissé de 2,5 millions de barils, comme prévu par les experts. L'API s'était montrée un peu plus timide en n'annonçant qu'un déclin de 1,9 million.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont, elles, nettement plus reculé que prévu, puisqu'elles ont baissé de 1,1 million de barils, alors que les experts ne comptaient que sur un déclin de 300.000 barils tandis que l'API prévoyait un minime reflux de 100.000 barils.
(APS)