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Le pétrole autour de 39 dollars à Londres

Publié par DK News le 01-04-2016, 13h27 | 20
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Les prix du pétrole s'affichaient en baisse vendredi en cours d'échanges européens, bénéficiant toujours de la faiblesse du dollar mais restant toutefois freinés par des inquiétudes persistantes sur le niveau élevé de l'offre.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 39,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 71 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai perdait 66 cents à 37,68 dollars.

Les cours du Brent et du WTI, après avoir profité jeudi d'un nouvel accès de faiblesse du dollar, perdaient quelque peu de leur entrain vendredi, les investisseurs attendant la publication des derniers chiffres mensuels sur l'emploi aux Etats-Unis et leur potentiel impact sur le billet vert pour se prononcer.

La dépréciation du dollar face à l'euro, qui se poursuivait ce vendredi, "aide les prix du pétrole à court terme, quoique les choses pourraient changer très vite avec les chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis" attendus ce vendredi, relevait un analyste.

Comme ils sont libellés en monnaie américaine, les cours de l'or noir ont en effet tendance à profiter des coups de mou du billet vert, qui continue à souffrir de la prudence affichée par la Réserve fédérale (Fed), la banque centrale américaine, sur les conditions économiques et le rythme à venir de son processus de normalisation monétaire.

Selon l'analyste, les cours du brut devraient à plus long terme osciller autour de leurs plus bas de mars, atteints en début de mois, alors qu'approche la réunion entre grands producteurs prévue mi-avril au Qatar, qui pourrait éventuellement déboucher sur un gel de la production à grande échelle.

Les investisseurs attendent toutefois avec prudence ce rendez-vous du 17 avril à Doha entre une quinzaine de pays producteurs, dont la plupart des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et des acteurs extérieurs au cartel, comme la Russie.

De nombreux analystes tendent en effet à douter de la capacité des pays producteurs à s'accorder pour limiter leur offre, ce qui contribue à freiner la progression des cours.

"De grands espoirs ont été nourris concernant l'impact haussier potentiel du gel de la production entre pays membres de l'Opep et non membres de l'Opep mais il est difficile de voir comment s'en tenir au niveau de production de janvier pourrait soutenir les prix du pétrole", soulignait un observateur.

L'Arabie saoudite, le Qatar, le Venezuela et la Russie avaient déjà annoncé en février un accord pour ne plus augmenter leur production, évoquant un gel de celle-ci à ses niveaux de janvier, mais des doutes sont apparus sur la possibilité d'aller plus loin.

M. Varga rapportait que selon des sources secondaires, l'Opep a produit au mois de janvier 32,45 millions de barils par jour et que maintenir ce niveau d'offre était déjà un défi de taille en lui-même alors qu'il est presque certain que l'Iran ne prendra aucunement part à quelque accord que ce soit.

Or, pour M. Varga, même sans la réticence de Téhéran de participer à un gel de la production, la hausse de l'offre mondiale atteindra cette année plus de 1 million de barils par jour, condamnant tout rééquilibrage du marché en 2016.

En quête d'indices sur le niveau de la production américaine, les investisseurs attendaient également ce vendredi les dernières données sur le nombre de puits en activité aux Etats-Unis, qui seront publiées par la société de services Baker Hughes.

(APS)

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