Les prix du pétrole se stabilisaient jeudi en cours d'échanges européens, après avoir nettement rebondi mercredi dans le sillage de la première baisse en sept semaines des réserves de pétrole aux Etats-Unis.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait 39,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 2 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mai prenait 5 cents à 37,70 dollars.
Les cours du Brent et du WTI ont franchement remonté la pente depuis leurs plus bas en un mois atteints mardi, galvanisés par l'annonce d'un fort déclin des réserves de pétrole aux Etats-Unis et toujours portés par les espoirs de voir la réunion entre grands producteurs prévue le 17 avril à Doha déboucher sur un accord pour limiter la production.
Les réserves commerciales de brut ont baissé de 4,9 millions de barils la semaine dernière pour atteindre 529,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une progression de 2,85 millions de barils.
Le déclin annoncé par le DoE est encore plus prononcée que ce qu'avait anticipé la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui avait dit mardi soir tabler sur un reflux de 4,3 millions de barils.
Et les cours ont également bénéficié d'un affaiblissement du dollar, un mouvement qui rend moins onéreux les achats d'or noir, libellés en dollars, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Avant la publication du rapport du DoE, les prix avaient de plus déjà pu profiter de commentaires de la représentante du Koweït au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Nawal al-Fuzaia, qui a laissé entendre qu'un accord sur un gel de la production lors de la réunion entre pays producteurs, membres de l'organisation ou non, prévue le 17 avril à Doha était toujours envisageable, même si l'Iran n'y participe pas.
(APS)