Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, s'est dit convaincu que le terrorisme dans la région du Sahel sera vaincu, appelant ses compatriotes d'accompagner les forces de défense et de sécurité dans l'accomplissement de leur mission de protection et de sécurisation du territoire, ont rapporté vendredi des médias locaux.
S'exprimant à l'issue d'une visite jeudi à l'hôpital de Niamey où sont pris en chargé des soldats blessés lors de l'attaque terroriste survenue à ouest du pays, près de la frontière malienne, le président nigérien a réaffirmé la détermination de son gouvernement à protéger toute l'étendue du territoire et à assurer la sécurité des personnes et des biens, ont ajouté les mêmes sources.
«Tôt ou tard, c'est ma conviction, ces forces du mal qui sèment la mort seront vaincues», a-t-il souligné, estimant que de la même manière «qu'elles l'ont déjà été en Irak et en Syrie, elles le seront également dans le basin du lac Tchad et dans le Sahel».
M. Issoufou a appelé, à l'occasion, tous ses compatriotes d'accompagner de leurs prières les Forces de défense et de sécurité dans l'accomplissement de leur mission de protection et de sécurisation du territoire.
Mardi dernier, aux environs de 8h heure locale dans la zone nord de Maigaizé, près de Tongo-Tongo (ouest, non loin de la frontière malienne), une patrouille des Forces armées nigériennes a été prise en embuscade par des terroristes lourdement armés «dans une attaque complexe ayant vu l'utilisation d'engins explosifs improvisés», faisant au total 28 militaires tués, plusieurs blessés, et deux véhicules calcinés. De son coté, le ministre de la Défense nationale, Kalla Moutari, s'est rendu jeudi matin au camp spécial de maintien de la paix à Ouallam, où est basé le commandement de l'opération Dongo dont les éléments sont tombés dans l'embuscade. Il s'agissait pour lui de faire le point sur la situation de ces tristes événements, présenter les condoléances du gouvernement, et remonter le moral des troupes. Le gouvernement nigérien a décrété un deuil national de trois jours à compter de jeudi, à la mémoire des militaires tués.