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A quelques jours de l'Eid El Fitr a Ain Defla: «Rush sur les magasins des vêtements»

Publié par salim ben le 28-05-2019, 13h58 | 25
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Tous les matins et les soirées, dans les rues commerçantes des villes et villages de la wilaya d'Ain Defla, s'observe l'afflux de la foule et un grand rush pour l'approche de la fête de l'Eid Séghir (Eid Al Fitr).

Les familles algériennes doivent consentir d'énormes sacrifices financiers pour préserver les traditions et faire plaisir à leurs enfants.

En quête des vêtements pour les enfants, l'afflux des personnes se multiplie.

Désormais, 2019 aurait été l'année des records au niveau des dépenses successives des parents.

On a beau économiser mais la bourse finit par se vider.

L'achat des vêtements neufs aux enfants a commencé tôt pendant le mois de Ramadan mais.

Certains disaient sur ces scènes là: «Faut pas jouer les riches.

Quand on n'a pas le sou ».

Mais quand on a des enfants que l'on adore, il faut savoir tricher de temps à autre et jouer les riches pour faire plaisir et rendre heureux ses mômes.

«Je n'ai jamais vécu une année au si stressante que celle-là », explique un parent dans un magasin de vêtements à Khemis Miliana. « On a beau serrer la ceinture, mais rien à faire.

C'est comme un travail de chaîne. Il faut suivre la cadence et ne rater aucun chaînon, sinon on perd les pédales ». « Je n'ai même pas encore réussi à honorer totalement les frais de scolarité de mes enfants. Ce sont des dépenses interminables ». Crie un autre.

C'est au niveau des marchés situés dans les quartiers populaires que s'aperçoivent le foisonnement, le flux et la marée montante des parents accompagnés de leurs enfants.

C'est dans ces espaces que l'on rencontre les vendeurs des étals qui vendent leurs articles à la criée.

Ce sont des vêtements « spécial Fête » où l'on a des ensembles pour filles et garçons aux pièces et couleurs assorties. Il y en a pour tous les âges (bébés, enfants et adolescents). La graduation des prix offre un éventail de choix. Un ensemble pour fillette, robe et chemise assorties à 3000 DA et des chaussures à partir de 150 DA. Il faut compter au moins 4500 DA pour un seul enfant. «J'ai quatre garçons. Mon mari est au chômage depuis trois ans. Mes moyens ne me permettent pas d'acheter quatre tenues. J'achète pour l'aîné et le cadet, les deux autres, encore enfants, je leur enfile les anciens vêtements de leurs aînés», déclare une femme ouvrière. Notons que les fringues des bébés sont deux fois plus chèrs que ceux des grands.  Une chemise, un pantalon et des baskettes peuvent facilement atteindre la somme de 5000 DA.

Les marchés incrustés dans les quartiers populaires restent ouverts en cette dernière semaine du mois sacré du Ramadan jusqu'à minuit afin de permettre aux parents, qui ne supportent pas la négociation des prix avant la rupture du jeûne, de se procurer les vêtements de la fête le ventre plein. Dans ces marchés traditionnels on peut trouver des articles, « made in China, Spain, Turkey, et meme France ». Si vous allez du côté des «Bazars »» au centre ville de Khemis Miliana ou chef lieu de la wilaya, c'est une véritable cohue de personnes à la recherche du prix et qualité qui convient à chaque bourse.

« Ici les prix sont à la portée de tout le monde», déclare un vendeur. Au niveau des magasins de la rue de Médéa, Dalla et Tahraoui Benmira, c'est le même scénario.

Une sorte de chaîne interminable de vendeurs occasionnels et ambulants qui longent les trottoirs.

Ils exposent leurs articles à des prix qui ne font pas froncer les sourcils. Dans la rue de Dubai au chef lieu de la wilaya, gros marché réputé pour être un point de chute des effets vestimentaires d'importation, un lieu très prisé par la population.

Des milliers de citoyens se dirigent vers ce lieu dans l'espoir de minimiser les dépenses. «Chaque année, je viens ici pour acheter les habits de la fête pour mon enfant. Ce n'est pas très cher et on en a pour tous les goûts», annonce Hadja Fatima. La fête de l'Aïd Al Fitr, ce ne sont pas uniquement des vêtements, mais tout ce qui s'en suit, gâteaux, Cadeaux, repas du jour etc.

Et au delà de la galère, la joie de la fête. « Happy Eid ».

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