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M. Sellal rassure : L'Algérie ne vit pas une conjoncture difficile

Publié par Boualem Branki le 26-12-2014, 19h04 | 32
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L'Algérie a les moyens de bien gérer l'actuelle phase de déprime économique annoncée avec la baisse des cours du pétrole. Au plus haut niveau de l'Etat, on est conscient que la situation actuelle est délicate, mais pas préoccupante, encore moins catastrophique. 

La dépression qui souffle actuellement sur les prix du brut sur les marchés internationaux appelle à des mesures macroéconomiques urgentes de correction du budget général de l'Etat. Pour autant, la crise actuelle sur le marché pétrolier est une annonce en fait aux pays producteurs pour qu'ils mettent en œuvre des stratégies efficientes pour passer sans grands encombres, ni de dégâts sociaux ce ''trou d'air''.

C'est en quelque sorte la stratégie de sortie de crise qu'a adoptée l'Algérie sous la direction du président Bouteflika, qui a tenu la semaine dernière un Conseil restreint pour délimiter les mesures urgentes à mettre en place pour que l'économie nationale et le pays puissent traverser avec le maximum de confort cette dépression.

Et c'est également ce qu'a tenu à affirmer le Premier ministre Abdelmalek Sellal en marge de l'inauguration de la foire de la production nationale: la situation actuelle est gérable, car l'Algérie a en principe les moyens et les ressorts nécessaires pour rebondir, et tirer tous les bienfaits de cette crise des prix pétroliers.

Pour lui, l'Algérie ne vit pas une conjoncture difficile au regard des grandes réalisations du président Bouteflika. Et il l'affirme en relevant que ''l'Algérie ne vit pas des conditions difficiles au regard des grandes réalisations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, depuis le début des années 2000, n'a pas de dette extérieure et n'est pas dans la même situation qu'en 1986".

Pragmatique, serein, le Premier ministre rappelle que les moyens financiers de l'Algérie lui permettent de bien amortir les chocs externes, dont cette crise des prix pétroliers, à condition de bien les appliquer, et de gérer au mieux ces richesses.

Il dira ainsi que l'Algérie dispose de réserves de change qui ''nous permettront de gérer l'économie pendant près de cinq ans, sans mentionner les autres moyens de financement émanant notamment du Fonds de régulation des recettes".

En outre, la question des fluctuations du marché pétrolier international "fait l'objet d'un examen par une commission de suivi au niveau du gouvernement et du ministère des Finances qui se réunit tous les trois mois pour évaluer la situation'', précisant cependant que ''le gouvernement sait pertinemment que les choses ne vont pas se résoudre du jour au lendemain".

L'Algérie a en réalité les ressorts pour rebondir, et amortir la chute des cours pétroliers, avec notamment le retour à la production nationale, une meilleure gestion des réserves de change, l'utilisation à bon escient des recettes du Fonds de régulation des recettes, et, surtout, améliorer le sens des citoyens à éviter le gaspillage, à lutter pour éviter au pays de connaître une trop longue période de déprime économique.

Les solutions existent, et la volonté également pour que l'Algérie ne soit pas trop touchée par cette conjoncture économique difficile, d'ailleurs à l'échelle mondiale induite par une dépréciation des cours du brut sur fond de ralentissement de l'économie mondiale. 

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