Le salon des potentialités patrimoniales, placé sous le thème richesses et investissement, organisé dans le cadre de la célébration du 37ème anniversaire du printemps amazigh de 1980, s’est ouvert lundi au niveau des placettes du musée et de l’olivier de la ville de Tizi Ouzou.
Une cinquantaine d’exposants représentant les différents secteurs d’activités ont pris part à cette manifestation, organisée par les différentes directions de l’exécutif de wilaya, notamment la culture, le tourisme et l’artisanat, l’environnement, les services agricoles, les forêts, le commerce, l’industrie et les mines en plus des deux chambres de l’artisanat et des métiers et du commerce.
L’ouverture officielle du salon s’est déroulée en présence du wali, Abdelkader Boudarbali, qui a fait le tour des chapiteaux réservés à l’exposition des différents produits de l’artisanat, de l’agriculture ou de l’industrie que ce soit au niveau de l’espace de l’ancienne mairie ou de la placette de l’olivier du centre-ville de Tizi Ouzou.
Tout en écoutant les préoccupation des artisans et investisseurs présents à la manifestation, le wali a précisé que l’essor de la région sur les plans économique et social ne peut se faire sans l’accompagnement et l’encouragement des producteurs pour développer leurs activités et s’imposer sur le marché local et national.
En plus des artisans activant notamment dans les domaines de l’habit traditionnel, la vannerie et les arts culinaires, des apiculteurs, des arboriculteurs et des petites entreprises créées dans le cadre des différents dispositifs de l’emploi ont tenu à prendre part à cet évènement en vue de faire connaître leurs produits.
Nabila Goumeziane, directrice de la culture locale, a expliqué que l’objectif de l’organisation de ce salon dans le cadre de la commémoration du 20 avril, placée cette année sous le thème : "Tamazight, une constante pour la cohésion et l’édification nationale", est de montrer toutes les richesses patrimoniales et culturelles de la région.
C’est aussi un moyen de rendre hommage à ceux qui ont milité et travaillé pour que cet héritage soit préservé et reconnu comme une partie indissociable de la culture algérienne, à l’instar des militants du 20 avril 1980 dont le combat a abouti à la reconnaissance de Tamazight comme langue nationale et officielle par l’Etat, a-t-elle affirmé.