Dans la majorité des quartiers de la ville de Tissemsilt, chef lieu de wilaya, il existe des endroits qui n'échappent pas à l'attention et aux regards des riverains.
Dés la rupture du jeûne, la ville connaît une très grande affluence des citoyens qui se promènent en groupes dans les rues, font du lèche-vitrines ou rendent visite à leurs familles et amis.
La plupart des gens préfèrent passer leurs soirées dans les cafétérias entre copains et amis pour raconter, critiqué, discuté de choses et d'autres.
D'autres hommes passent leurs moments à jouer aux jeux de cartes, de dames et de dominos, de véritables exercices pour cacher leur déception du quotidien routinier. Le mois de Ramadhan est devenu aussi l'excuse pour les mauvais citoyens de donner libre cours à leur agressivité, à leur malhonnêteté et à tous leurs défauts.
Et leur foi se résume à ne se préoccuper que de leurs intestins.
Les bagarres et absence d'activité culturelles
Le Ramadhan est un mois de prière, de solidarité, de pardon, c'est en général la définition qu'on inculque aux citoyens.
Malheureusement, durant ces premières journées de ce mois sacré, des scènes indignes se déroulent un peu partout; bagarre entre des personnes qui observent le jeûne et provoquant des attroupements des individus en quête de spectacle de rue pour « tuer» le temps.
L'effet Ramadhan ne se limite pas à ces querelles violentes. Les soirées du Ramadhan sont courtes, surtout pour ceux qui rejoignent les mosquées pour les tarawihs, mais pas pour les mordus des pokers, loto qui fréquentent des cafés, pour la circonstance.
La culture est renvoyée aux calendes grecques.
A. M.
